Force Ouvrière France Télévisions démarche les salariés pour qu’ils quittent l’entreprise.

Ce matin au siège de France Télévisionss où après la période de congés de fin d’année 2018 et de vœux 2019, les « tracteurs » de Fo, soutien affiché d’Ernotte, distribuaient aux salariés le mode d’emploi pour quitter l’entreprise…grosso modo: une main devant une main derrière.

«Le sigle RCC (pour rupture conventionelle collective) va faire partie de notre quotidien dans les mois qui viennent » assène crânement le Fo qui va signer l’accord avec la direction – CELA NE FAIT AUCUN DOUTE – même s’il tente d’en minorer les effets en écrivant « attention : La Rupture Conventionnelle Collective est un mode de départ volontaire de plusieurs salariés d’une entreprise » et en prétendant faussement que « La RCC ne peut être assimilable ni à un licenciement, ni à une démission » (c’est écrit noir sur blanc).

Quoi alors ?

« Pas un licenciement » comme Fo voudrait le faire croire, en indiquant pourtant juste après « La RCC permet au salarié de percevoir les indemnités prévues par l’accord et qui ne peuvent être inférieures aux indemnités (de licenciement) prévues par la loi soit pour le salarié à 1/4 de son salaire brut par année d’ancienneté pour les 10 premières années et 1/3 par année d’ancienneté à compter de la 11ème année ».

Fo va même proposer aux naïfs qui pourraient gober leur baratin « Vous pouvez simuler le minimum légal de l’indemnité à laquelle vous avoir droit sur le site…. »

Exemple, pour un salaire de 3.000 euros bruts et 30 ans d’ancienneté, le calcul du simulateur pour l’indemnité de licenciement est de 27.500 euros bruts.

Enfin pour ceux qui douteraient encore que Fo va signer comme à son habitude avec la direction l’accord collectif permettant de se débarrasser massivement de centaines de collaborateurs intitulé « plan de recomposition des effectifs  » (*) (2.000 estimés), ils justifient en 10 points pourquoi ils vont le faire !

Fo vous le dit « Une RCC collective coûte moins cher à l’employeur, en l’occurrence notre actionnaire l’État dans la mesure où elle limite les négociations individuelles pour les indemnités »… Autrement dit, que personne ne cherche la fève, elle n’est pas dans la galette.