MALAISE A LA FABRIQUE (SUITE) – De la tension à l’hypertension

MALAISE A LA FABRIQUE (SUITE)
De la tension à l’hypertension

Les salariés de la fabrique du siège ont dénoncé à maintes reprises les nombreux problèmes qu’ils subissent, comme la surcharge de travail, l’hyper mutualisation rendant le quotidien insupportable, l’impossibilité de poser des récupérations ou congés pour se reposer, l’enchainement de nombreux jours de travail sur deux semaines, des vacations longues avec des pauses très courtes, des manques d’effectifs…

Les salariés ont finalement décidé de se mettre en grève le 11 février 2021. La réponse de la direction : des ateliers pour les régies et plateaux du siège qui sont venus se greffer aux ateliers déjà prévus pour la vidéo mobile qui a son lot de soucis également.

La direction a présenté aux organisations syndicales un document avec des réponses aux recommandations des ateliers.

La direction avait prévu de faire un point avec les salariés ayant participé à ces ateliers mais rien n’a été fait et l’absence de communication amène tout le monde à se dire aujourd’hui « tout ça pour ça ! ».

C’est dans ce contexte de tension que la direction propose maintenant de réorganiser le service éclairage où l’une des conséquences est sans surprise la diminution des effectifs.

Nos éclairagistes sont aujourd’hui soutenus par leurs collègues. La direction doit comprendre que l’être humain doit revenir une réelle préoccupation. C’est ce manque de considération qui génère une telle unité des salariés.

Au-delà de l’obligation pour la direction de remettre aux normes les installations électriques qui sont devenues dangereuses pour nos collègues (un rapport d’expertise a rendu des conclusions accablantes), la direction ferait bien maintenant de construire avec ses salariés un projet alternatif à celui proposé.

Réunir les salariés est une chose, les écouter en est une autre…

Paris, le 15 juin 2021

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