Qui dans l’Exécutif pour sauver France Ô ?

Plus l’échéance de l’élection présidentielle de 2022 approche et plus certains se souviennent qu’il existe un électorat ultramarin!

Ce mercredi à l’Assemblée nationale Aurore Bergé interpellait la ministre de la culture Roselyne Bachelot pour lui demander de sauver France 4… Mais pas un mot sur France Ô.

De très nombreuses voix se sont élevées pour aller dans ce sens comme Maud Petit députée du Val-de-Marne, vice-présidente de la délégation aux outre-mer qui a demandé au président de la république comme à la ministre de maintenir la chaîne.

Des personnalités du monde de la Culture, des arts, écrivains, politiques de tous horizons, souvent de simple téléspectateurs, se mobilisent depuis des mois pour lutter contre la suppression de France Ô.

Le collectif « Sauvons France Ô » entre témoignages tous azimuts et pétition signée de tous les territoires de la République, met tout en œuvre pour que vive la chaine.

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Roch-Olivier Maistre et son instance vouée à disparaître prochainement qui n’a rien trouvé de mieux pour  s’opposer au Chef de l’État qui qualifiait la Gouvernance de France Télés de « honte de la République », de la maintenir pour poursuivre la casse de la télévision publique à commencer par le canal 19 de la TNT, n’a pas eu un mot.

Seule Carole Bienaimé-Besse a posé la question dans le cadre de la récente mise en scène destinée à donner l’illusion d’un appel à candidatures (lire Le Canard de ce mercredi) concernant le maintien de France Ô sans vraiment d’ailleurs obtenir de réponse.

C’est le 9 août qu’Ernotte a choisi comme date pour fermer France Ô.

Il ne reste que quelques jours à l’Exécutif pour l’empêcher…la Cgc via entre autres le Blog CGC Média qui a écrit de nombreux articles contre cette fermeture arbitraire et s’oppose comme de très nombreux autres acteurs de l’Audiovisuel à cette « mort hertzienne » annoncée, imagine que le Président de la République, le Premier ministre, son gouvernement mais aussi la Représentation nationale vont avorter cette décision arbitraire qui distendrait significativement et durablement les liens entre la République et l’ensemble des territoires d’Outremer.