Françoise Joly nommée directrice de l’information à TV5 Monde (AFP)

La journaliste Françoise Joly, ex-présentatrice du magazine « Envoyé Spécial » sur France 2 en tandem avec Guilaine Chenu, a été nommée directrice de l’information de TV5 Monde et prendra ses fonctions le 1er juillet, a annoncé la chaîne francophone jeudi.

Elle remplace à ce poste André Crettenand, qui l’occupait depuis 2008.

Après avoir passé l’essentiel de sa carrière à France 2, en tant que grand reporter puis à la tête d' »Envoyé Spécial » pendant 16 ans, elle avait rebondi chez TV5 Monde à la rentrée 2017, comme rédactrice en chef et présentatrice du magazine « Internationales », diffusé chaque dimanche à 12h10.

« Je me réjouis beaucoup de la nomination de Françoise Joly que je connais et apprécie de longue date et en qui j’ai une totale confiance. Elle apportera à TV5 Monde son talent, son expérience et sa grande humanité », commente dans un communiqué Yves Bigot, directeur général de la chaîne.

Françoise Joly et Guilaine Chenu avaient été remplacées en 2016 par Elise Lucet aux manettes du magazine emblématique de reportages de la deuxième chaîne, sur fond d’un grand renouvellement des visages de l’antenne impulsé par Delphine Ernotte, patronne de France Télévisions.

Guilaine Chenu est quant à elle partie sur la chaîne parlementaire LCP, où elle est chargée de la direction des contenus.

TV5 Monde, « chaîne de la francophonie », est détenue à 49% par France Télévisions. France Médias Monde en possède 12,64%, la RTBF (Belgique) et la SSR (Suisse) en détiennent chacun 11,11%, Radio-Canada 6,67%, Télé Québec 4,44%, Arte France 3,29% et l’INA 1,74%.

FRANCE Ô: DIRECTION EN SÉMINAIRE, INFO EN CONSERVE

FRANCE Ô: DIRECTION EN SÉMINAIRE, INFO EN CONSERVE

Pour la Direction de France Ô, il est temps de se projeter après la vie dans l’au-delà. Ainsi le 28 juin prochain, la Direction de l’info a-t-elle convoqué un séminaire. Encore une fois il faudra nous démontrer que ce genre de réunion, même parée des plus louables intentions, sera plus qu’une simple opération de communication et de remotivation de groupe.

Oui ce ne sera pas facile, d’autant que la première conséquence concrète du séminaire, c’est la mise en boîte du JT du soir. Sous prétexte que le « meeting » se termine à 17h15. Que diras l’incrustation en bas d’écran des téléspectateurs, ultramarins et métropolitains ? « Désolés, ce soir pas de plateau, pas de présentateur-trice- car nous étions en réunion cet après-midi. Et puis, de toute façon on s’en tape, on ferme bientôt! ».

L’UNSA-FTV et le SNPCA-CGC, comme tous les salariés sont particulièrement choqués par tant de désinvolture de la part de la Direction.

Quand la mission première d’une chaîne passe après un séminaire, que doit-on attendre de l’avenir ?

C’est donc dans cette ambiance morbide de fin de règne que va se tenir le « séminaire de l’info ». Pendant qu’il se déroulera et qu’on évoquera des pistes et des projets « rassurants » et peut-être même « enthousiasmants » pour l’avenir, comme il est de bon ton dans ce genre d’assemblée, des journalistes et des techniciens se diront que normalement ils devraient faire leur travail et remplir leur mission : informer et pouvoir réagir à toute actualité jusqu’à la dernière minute.

Au lieu de cela pendant qu’on met France Ô en boîte, on sert déjà de l’info en conserve. Voilà un sujet à évoquer à l’occasion du séminaire du 28.

Malakoff, le 24 juin 2019

Pour lire le communiqué, cliquez sur le lien ci-dessous:

FRANCE Ô DIRECTION EN SÉMINAIRE INFO EN CONSERVE

Le lieutenant ultramarin d’Ernotte, Wallès Kotra continue de dépenser l’argent du contribuable en prestations extérieures.

Les salariés de France Ô que le tandem Kotra/Ernotte veut numériser, donc condamner à disparaitre (Cf : le rapport parlementaire de la députée Frédérique Dumas qui indique qu’une chaine qui n’a plus de visibilité linéaire perd environ 85% de ses téléspectateursn’en reviennent pas. Tant d’argent encore dépensé pour rien. 

C’est une facture de presque 50.000€ HT (47.885,00€ HT pour être précis soit 57.662€ TTC) dont va devoir s’acquitter la télé publique donc le contribuable auprès de la société « BUTTERFLY SOLUTIONS » pour une prestation avant un nouveau et énième séminaire, le 28 juin prochain concernant l’avenir de la rédaction et la transformation qui va avec !

« En amont de la journée de cohésion + séminaire du 28 juin 2019 pour la bagatelle de 24.485€ HT ainsi que 3 ateliers avec une série de 3 réunions à concevoir et animer pour le reste soit 23.400€ HT » précise la facture à régler.

«Laissez-vous guider au Pays du mouvement pour résoudre vos problèmes d’aujourd’hui avec les solutions de demain » propose la boite à 0 effectif  retenue par le duo Kotra/Ernotte aux collaborateurs en sursis de France Ô …Tout un programme !!!!

Certes cette marotte des séminaires remonte à l’ex-directeur de l’info de France Ô Stéphane Bijou devenu député européen mais le  cynisme sans nom envers les personnels qui en ont marre qu’on les prenne pour des c… (cruches)  est transverse.

Dire que les salariés pensaient que Stéphane Sitbon-Gomez qui avait  bénéficié l’année dernière (en septembre) d’une augmentation révélée par « Le Canard enchaîné »  de presque 20% de son salaire pour être nommé en plus de son poste de dircab « directeur de la transformation » faisait le job !

Visiblement tel n’est pas le cas…

Encore un séminaire, encore des prestataires en amont et encore des dizaines de milliers d’euros d’argent public alors même que France Télés table sur le départ de 2.000 personnes…

Pour le maintien du Soir 3 sur France 3 – Pour la défense du réseau régional et des éditions d’information de France Télévisions – Tous en grève le 13 juin !

Pour le maintien du Soir 3 sur France 3

Pour la défense du réseau régional

et des éditions d’information de France Télévisions

Tous en grève le 13 juin !

Après deux heures de négociation, la direction une fois de plus choisit le conflit. Pire encore, elle est dans le déni. Elle remet en cause la forte mobilisation des 26 et 27 mai dernier. Elle assume la diffusion par le 19/20 du 27 mai d’un reportage réalisé par un gréviste, bafouant ainsi les usages. Elle déroule au mot près le mantra de la nécessaire transformation de l’entreprise, nous rappelant à chaque phrase que le monde a changé et que c’est pour cela qu’il ne faut plus penser par chaine, mais « global ». D’un côté donc, une direction qui bafoue le dialogue social, de l’autre, des syndicats qui défendent la mission de Service Public, les téléspectateurs et l’identité de France 3 !!!

Sur le retrait du projet de suppression du « Soir 3 », tout comme sur la  sanctuarisation des emplois liés à la fabrication de l’information, la direction ne veut rien lâcher !! Elle s’appuie sur l’accord cadre du 7 mai 2019, pour affirmer qu’elle n’avance pas masquée et qu’elle ne peut donc pas répondre à nos revendications concernant l’emploi ! « Employabilité », « polycompétence » seront les maîtres mots de demain, alors impossible de dire où et comment les emplois perdus seront remplacés dans un tout proche avenir ! Un avenir plus qu’inquiétant !

Pour toutes ces raisons, les syndicats CGC, SNJ, SUD et UNSA maintiennent le préavis de grève

(texte ci-dessous) du 13 juin prochain.

PRÉAVIS de GREVE

Le Soir 3 : Après un premier mouvement de grève, particulièrement bien suivi les 26 et 27 mai derniers, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la direction de France Télévisions maintient sa volonté de supprimer le Soir 3.

Cette suppression est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, la direction demande à ceux qui fabriquent le Soir 3 de le produire maintenant pour France info.

Sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte, sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines de France Télévisions !

Le développement de France Info est nécessaire, mais il ne doit pas se faire au détriment des rédactions nationales. En basculant des postes du Soir 3 vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, alors que les cadences infernales y font des dégâts humains considérables : arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc.

Dans le réseau régional de France 3, les projets de la direction détruisent nos emplois, nos conditions de travail et notre santé ainsi que la qualité de l’information. La grille de rentrée se prépare dans les pires conditions :

  • Extension du temps d’antenne consacré à l’information, sans moyen supplémentaire.
  • Matinales communes avec France Bleu.
  • Moyens humains indigents pour les rédactions numériques.
  • Menaces récurrentes sur les locales.
  • Disparition du tout image régional avec la suppression du Soir 3.

Nous exigeons :

  • Le maintien du Soir 3 sur France 3 dans les conditions de fabrication actuelle, ainsi que le tout images régional ; une discussion sérieuse autour d’une programmation décente et régulière pour la semaine et le week-end.
  • Le remplacement de tous les journalistes et techniciens des équipes de reportage qui vont quitter l’entreprise dans le cadre des départs volontaires des 4 prochaines années.
  • L’embauche des CDD réguliers.
  • Des embauches dans toutes les rédactions numériques des antennes régionales, sans ponction dans les effectifs de ces antennes.
  • Des embauches à France Info, sans ponction dans les effectifs des rédactions nationales.

Le 13 juin prochain, la direction de l’information qui n’est pas à une provocation près, a décidé de fêter les 70 ans du journal télévisé.

Les organisations syndicales SNJ, UNSA, CGC et SUD appellent les salariés du Siège de FTV et du réseau régional de France 3 à cesser le travail le 13 juin pour une durée de 24h00. 

Paris, le 12 juin 2019

Tous en grève le 13 juin !

Pour le maintien du Soir 3 sur France 3 – Pour la défense du réseau régional et des éditions d’information de France Télévisions

Pour le maintien du Soir 3 sur France 3

Pour la défense du réseau régional et des éditions d’information de France Télévisions

Tous en grève le 13 juin !

Le Soir 3 : Après un premier mouvement de grève, particulièrement bien suivi les 26 et 27 mai derniers, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la direction de France Télévisions maintient sa volonté de supprimer le Soir 3.

Cette suppression est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, la direction demande à ceux qui fabriquent le Soir 3 de le produire maintenant pour France info.

Sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte, sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines de France Télévisions !

Le développement de France Info est nécessaire, mais il ne doit pas se faire au détriment des rédactions nationales. En basculant des postes du Soir 3 vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, alors que les cadences infernales y font des dégâts humains considérables : arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc.

Dans le réseau régional de France 3, les projets de la direction détruisent nos emplois, nos conditions de travail et notre santé ainsi que la qualité de l’information. La grille de rentrée se prépare dans les pires conditions :

– Extension du temps d’antenne consacré à l’information, sans moyen supplémentaire.

– Matinales communes avec France Bleu.

– Moyens humains indigents pour les rédactions numériques.

– Menaces récurrentes sur les locales.

– Disparition du tout image régional avec la suppression du Soir 3.

Nous exigeons :

– Le maintien du Soir 3 sur France 3 dans les conditions de fabrication actuelle, ainsi que le tout images régional ; une discussion sérieuse autour d’une programmation décente et régulière pour la semaine et le week-end.

– Le remplacement de tous les journalistes et techniciens des équipes de reportage qui vont quitter l’entreprise dans le cadre des départs volontaires des 4 prochaines années.

– L’embauche des CDD réguliers.

– Des embauches dans toutes les rédactions numériques des antennes régionales, sans ponction dans les effectifs de ces antennes.

– Des embauches à France Info, sans ponction dans les effectifs des rédactions nationales.

Le 13 juin prochain, la direction de l’information qui n’est pas à une provocation près, a décidé de fêter les 70 ans du journal télévisé.

Les organisations syndicales SNJ, UNSA, CGC et SUD appellent les salariés du Siège de FTV et du réseau régional de France 3 à cesser le travail le 13 juin pour une durée de 24h00.

Paris, le 07 juin 2019

Pour le maintien du Soir 3 sur France 3 – Pour la défense du réseau régional et des éditions d’information de France Télévisions

À contre sens !

 À contre sens !

« Ton combat est passéiste ! C’est un combat d’un autre âge ! »

Les journalistes et certains personnels de reportage de la rédaction de France Ô n’en sont toujours pas revenus…

Qu’un très haut cadre, qui plus est journaliste, se permette une telle réponse à l’interpellation d’un collaborateur demandant pourquoi des techniciens se retrouvaient sur un tableau de service de la rédaction en qualité de… rédacteur journaliste… est tout simplement sidérant, inquiétant et dangereux.

« Aujourd’hui, tout le monde fait tout. Tout le monde est journaliste. Il suffit d’avoir un smartphone et c’est bon ! »

a poursuivi ce haut cadre.

Les bras des membres de la rédaction en sont tombés… Idem pour nous élus de la CGC / UNSA !

Devant la bronca suscitée, le très haut cadre a renvoyé la discussion aux ateliers web sur la ligne éditoriale…

En d’autres termes : tel Pilate, je refile le problème à d’autres, je me frotte les mains et je n’assume rien pour ne surtout pas avoir à m’opposer à la grande vague de « modernisation du numérique ! »

Et peu importe les dégâts et les conséquences sur ce qui est publié sur le web – info ou divertissement – de surcroît, dans le cadre du service public.

Car tout l’enjeu est là :

La transformation obligée, nécessaire, l’adaptation de nos médias aux bouleversements du numérique nous renvoient indubitablement à une responsabilité forte de la part de France télévisions. D’ABORD parce que ftv assure des missions de service publique avec l’argent du contribuable. Une manne qui, de facto, l’oblige au plan moral et avec laquelle elle doit être extrêmement vigilante !

Dans tous les cas : elle se doit de ne surtout pas faire n’importe quoi ! Plus qu’une autre société audiovisuelle, elle se doit de faire SENS ! Dans le respect des missions inhérentes au service public, dans le respect des français qui financent l’entreprise de part la redevance.

Dans le cadre de sa mission d’informer, cela commence par respecter intrinsèquement les droits et devoirs de la profession de journaliste, la déontologie liée à l’obtention de la carte de presse…

Idem pour ses missions de divertissement et d’éducation, la aussi : la création est nécessaire mais pas n’importe quoi ni n’importe comment.

Entendre : « ça génère des clics ! Des likes, on fait de l’audience : on y va ! » Non, certainement pas !!! Pendant qu’on y est : pourquoi pas du porno, des jeux abrutissants, du trash qui générerait de l’audience ! Mais quelle audience ?!?… Sauf que non ! Ce n’est pas respectueux des valeurs prônées par le service public et par ce que le législateur formule dans le cadre de la loi sur l’audiovisuel public. Il y a des règles. Il y a aussi des droits et des devoirs.

Qui contrôle ce qui est publié, édité sur le web ?

Comment l’internaute va t il faire le distinguo entre ce qui est de l’info, du divertissement, de la promo, de la pub…?

Comment rester crédible dans notre mission d’informer si on ne s’y retrouve plus, si on ne sait plus qui fait quoi ?

Plus grave encore : comment entendre un langage en interne d’une direction qui nous demande de lutter contre les fake News et en même temps réduire les capacités des journalistes de l’entreprise à faire leur boulot, à enquêter, à vérifier, à analyser les choses ? C’est justement ce manque de rigueur professionnelle et le fait que nos directions nous permettent de moins en moins de faire du terrain que nous contribuons par nous-même au développement des fake news, ou à leur alimentation. De quoi paumer un peu plus le citoyen français dans sa capacité à savoir si notre travail d’information est un produit journalistique ou pas…

Le web offre de bonnes et belles choses à lire, à voir et écouter. Mais c’est aussi un véritable fourre tout qui aujourd’hui déroute, met à mal notre démocratie et nos savoirs.

Quand l’UNSA/CGC se rend compte que certains collègues journalistes de cette entreprise participent eux-mêmes, alimentent les fausses nouvelles et/ou la désinformation en publiant tout et n’importe quoi sur leurs réseaux sociaux sans même vérifier la date de l’article, la véracité, l’authenticité du site qui met en ligne… c’est gravissime ! Plus que jamais il y a urgence à revenir aux fondamentaux !!!

Oui à la création ! Oui oui oui !!! Oui à l’originalité. Oui à la capacité de tout un chacun dans cette entreprise quel que soit son statut de participer à la création, la mise en œuvre, à l’émergence de produits numériques qui valorisent les cultures, les économies, les territoires et les espérances des habitants d’outre-mer.

Mais pas à n’importe quel prix, pas au sacrifice du respect de nos métiers, des valeurs et des missions qui sont les nôtres, pas au prix d’offrir tout et n’importe quoi au prétexte que ça génère de clics, de l’audience, et donc de la publicité !

C’est juste notre entreprise et ses personnels ainsi que notre démocratie qui sont en jeu ! Et si ces valeurs sont respectées, alors, si et seulement si, nous n’iront plus à contre sens !

Mais pour aller de l’avant : pas comme cela ! Et surtout pas avec précipitation !

Malakoff – le 27 mai 2017

 

Grève les 26 et 27 mai 2019 – Le Soir 3 doit rester sur France 3 – La mobilisation continue

Grève les 26 et 27 mai 2019

Le Soir 3 doit rester sur France 3

La mobilisation continue

Hier la direction ne pensait qu’à une chose, réussir sa soirée électorale.

Pourtant c’est elle qui avait choisi de la mettre en péril en ne donnant pas suite à notre revendication, celle du maintien du Soir 3 sur France 3. Mais hier, d’autres rendez-vous ont aussi été touchés. Les organisations syndicales, CGC / SNJ / UNSA peuvent  être fiers du premier signal envoyé hier. Journalistes des deux rédactions nationales au siège, techniciens de reportage et en régie, monteurs et ce n’est pas exhaustif, ont su répondre à l’appel à la mobilisation. Des journaux réalisés dans des conditions dégradées, des plateaux enregistrés à la place de directs, des grévistes remplacés à la limite de la légalité, des journalistes du service politique qui manquent à l’appel de la soirée électorale, ou encore le réseau des correspondants (ex France 2) en région affecté largement par le mouvement.

C’est une première journée qui en appelle une autre, celle d’aujourd’hui. Le préavis couvre l’ensemble des catégories de personnel jusqu’à minuit. Malgré des clivages orchestrés par la direction et des organisations syndicales qui ne sont pas dans le préavis, nous avons besoin de votre mobilisation pour peser avant qu’il ne soit trop tard.

Le soir 3 doit rester sur France 3 et nous devons rester mobilisés.

Paris le 27 mai 2019

Pour télécharger le communiqué intersyndical CGC, SNJ, UNSA, cliquez sur le lien ci-dessous:

Communiqué grève Soir 3 – La mobilisation continue

 

Journée de la vision à Malakoff

Atelier vision santé France Ô

Atelier santé à France ô – « Je le vois bien mon avenir ! »…

Un grand merci à l’équipe médicale de France Télévisions de se préoccuper des yeux des salariés de Malakoff.

Seul bémol  à l’égard de la direction du groupe FranceTV, c’est l’absence de TOUTE VISION des salariés de France Ô et du site de Malakoff quant à LEUR avenir au sein du groupe audiovisuel public à quelques mois de la fermeture annoncée de leur chaîne, France Ô.

Voici donc à quoi ressemblent des salariés de Malakoff cherchant à y voir plus clair.

Concernant l’avenir des salariés de LA chaîne des outre-mer, il n’y a pas photo : c’est l’obscurité la plus totale ! Voire écran noir à venir pour les ultramarins et tous ceux qui sont intéressés par les outre-mer…

Grève au Siège les 26 et 27 mai 2019 – Le Soir 3 doit rester sur France 3

Grève les 26 et 27 mai 2019

Le Soir 3 doit rester sur France 3

Communiqué La direction choisit la grève

Ce matin le SNJ, la CGC et l’UNSA étaient reçus par la direction, dans le cadre de la négociation du préavis de grève des 26 et 27 mai 2019. À notre unique revendication, le maintien du Soir 3 sur France 3, la direction a répondu qu’elle appliquera son projet de suppression de cette édition, doublé d’un transfert de salariés vers France Info. Un projet éditorial qui n’est, en fait, qu’un simple projet économique. Les trois syndicats signataires du préavis, appellent donc à une grève massive dès dimanche 0H00 jusqu’à lundi minuit.

Depuis l’annonce de ce funeste projet, nous avons reçu de nombreux soutiens. Les SDJ de France 2 et de la rédaction nationale de France 3, de nombreuses personnalités politiques, de maires de nombreuses communes de France et des téléspectateurs qui ont signé la pétition en ligne depuis 2 mois, près de 5500 à ce jour.

Maintenant c’est le soutien des salariés dont nous avons besoin !

Notre mission de Service Public est en péril. Défendons la contre ses fossoyeurs !!

Nous vous donnons rendez-vous pour une Assemblée Générale vendredi 24 mai 2019, à 14 heures – Atrium 3ème étage coté France 3.

Pour télécharger le communiqué

Communiqué Préavis Soir 3

France 4 pourrait « survivre » plus longtemps que prévu – Les Échos

Alors que la chaîne de télévision sur la jeunesse devait disparaître en 2020, le calendrier pourrait être repoussé, selon plusieurs sources.

Le gouvernement avait annoncé l’été dernier la disparition de France 4 et France O des antennes au plus tard en 2020.

Par Marina ALCARAZ

Publié à 11h24 le 21 mai 2019.

France 4 va-t-elle rester sur les écrans ? Alors que la chaîne de télévision pour la jeunesse était  vouée à disparaître des écrans télé « au plus tard en 2020 » , selon les annonces faites l’été dernier, la messe ne serait pas encore dite. Selon plusieurs sources, l’Elysée réfléchirait en effet à revoir le calendrier de son arrêt, et il pourrait même, selon certains, décider de ne plus la fermer… « Le sort de France 4 n’est pas scellé, le président de la République pourrait infléchir sa position d’arrêter la chaîne », dit ainsi un proche du pouvoir.

Preuve que le flou règne, d’autres sources nuancent le propos. « Le principe de faire basculer la jeunesse sur le numérique est acté, murmure-t-on dans les couloirs de l’Elysée, mais le calendrier n’est pas figé. Il faudra attendre que la plate-forme numérique soit suffisamment puissante, pour arrêter la diffusion hertzienne. Et on prendra le temps qu’il faut. »

Officiellement, l’Elysée reste donc bien sur le calendrier fixé à 2020, mais « toutes les conditions doivent être réunies », confirme un porte-parole. Jusqu’ici, l’Etat actionnaire de France Télévisions, n’avait pas officiellement posé de conditions à l’arrêt de la chaîne de télévision. Le ministère de la culture, lui, n’a pas souhaité faire de commentaire.

En tout cas, chez France Télévisions, l’hypothèse du décalage du calendrier ne serait pour l’heure pas sur la table, le groupe public affirmant préparer bel et bien le basculement pour la rentrée 2020. Cependant, mettre fin à France 4 nécessite de modifier le cahier des charges de France Télévisions, et il ne faudrait plus trop tarder pour le faire, afin de donner de la visibilité au groupe public.

Montée en puissance des acteurs étrangers

Depuis  l’annonce, en juin 2018, par la précédente ministre de la Culture, de la suppression de France 4 des écrans télé , accompagnée d’un renforcement des offres numériques, le paysage a changé. Les acteurs des services de vidéo à la demande par abonnement sont montés en puissance, avec notamment l’arrivée prévue  de l’offre de Disney . « Face à cette nouvelle concurrence, le service public n’est pas assez fort sur le numérique pour se passer de la diffusion sur les écrans télé », dit Pascal Rogard, directeur général de la SACD (Société des auteurs compositeurs dramatiques), qui a interpellé le président de la République sur ce sujet, récemment. Le rachat de Gulli, par M6 , a aussi rappelé l’intérêt pour les chaînes jeunesse.

Parallèlement, producteurs et professionnels de l’animation se sont livrés à un intense lobbying. « La TNT est encore l’unique moyen de réception pour 25 % des Français. Supprimer France 4 en hertzien, ce serait alourdir la fracture numérique, souligne Philippe Alessandri, président du SPFA (Syndicat des producteurs de films d’animation). Et, 80 % de la consommation vidéo des enfants se fait encore via la télévision. »

Baisse du volume et de la publicité

Pour les producteurs, l’enjeu est de taille. France Télévisions a sanctuarisé son investissement dans la création et s’est engagé à  conserver le volume d’investissement en animation , mais le groupe devra arriver à « caser » les dessins animés jusqu’alors sur France 4, sur France 3 et France 5, pour conserver une exposition en diffusion hertzienne. « Le volume de diffusion sera diminué de plus de moitié », s’insurge Philippe Alessandri. Un chiffre non confirmé par France Télévisions.

Enfin, en mettant les dessins animés sur les autres chaînes du groupe, France Télévisions va, de fait, perdre, des recettes publicitaires, puisque la publicité est interdite dans les émissions jeunesse. Un manque à gagner qui pourrait atteindre plusieurs millions d’euros. « L’argument économique en faveur de la fermeture ne tient pas vraiment » dit un proche du dossier.

Marina Alcaraz