À quoi jouent Walles Kotra, Stéphane Bijoux et Daniel Grillon ?

Avis de tempête sur la Martinique mais aussi sur France Ô.

À quoi jouent Walles Kotra, Daniel Grillon et Stéphane Bijoux parti comme le dit la communiqué «assister les équipes pendant la couverture médiatique du déplacement d’Emmanuel Macron les 25 et 26 septembre 2018 »?

Une certitude : la suppression ce jeudi soir 27 septembre du JT de France Ô, 20 min avant l’antenne pour laisser place – sur ordre de la direction ! – à la retransmission d’une édition spéciale de nos confrères de Martinique la 1ere consacrée entièrement à la visite du Président de la République aux Antilles a déclenché de vives réactions des salariés de la chaîne pour ne pas dire une grande colère !

« Comment la direction de France Ô peut-elle servir la soupe à quelqu’un dont sa ministre de la Culture Françoise Nyssen a demandé et obtenu notre disparition pure et simple? » hurlaient ce soir, les collaborateurs dans les couloirs de Malakoff – on les comprend – à l’annonce de la nouvelle.

La question mérite d’autant plus d’être posée qu’elle survient dans un climat actuel particulièrement anxiogène depuis l’annonce par le gouvernement d’Emmanuel Macron avec à sa tête Édouard Philippe qui le 20 juillet dernier, annonçait l’arrêt de la chaîne en 2020 au plus tard !

Les personnels de Malakoff sont à cran surtout en raison du flou absolu qui règne autour de l’avenir des salariés du site, des intermittents et des missions de service public de l’établissement. Un flou entretenu volontairement ou pas par le manque criant de communication des directions de France télévisions et du Pôle outre-mer dans les réponses (et surtout les non réponses !) avancées aux innombrables questions posées par les représentants des personnels le 20 septembre dernier à l’occasion du dernier CE-Siege !!!

Derrière cette déprogrammation d’antenne de quasi dernière minute – bravo aux équipes techniques, rédactionnelles et de diffusion ! – se cacherait-il de nouvelles grandes manœuvres ?

Le SNPCA-CGC qui a décidé d’unir ses forces à celles de l’UNSA possède nombre d’éléments qui prouvent que des tractations sont en cours au plus haut sommet de l’État !

Tout d’abord, sur le budget de France Ô qui serait maintenu jusqu’en juin 2020 sachant que le Président de la République himself envisagerait de faire machine arrière concernant France Ô ! Emmanuel Macron a confié récemment qu’il aura besoin du vote favorable des ultramarins pour sa réélection et que la suppression pure et simple de France Ô pourrait lui coûter sa réélection et lui revenir comme un boomerang ! Jupiter se serait rendu compte que celles et ceux encore dans l’Olympe qui sifflaient à ses oreilles, ne parvenaient qu’à le couper un peu plus d’une partie de son électorat.

Nombreux outre le SNPCA-CGC s’interrogent sur cette déprogrammation en urgence et la mise expresse à l’antenne de l’édition spéciale de Martinique 1ère : 

1- Serait-ce simplement le fait, en passant un peu de pommade, pour certains dirigeants du Pôle outre-mer d’obtenir des grâces personnelles? Surtout au lendemain de l’annonce en COMEX par Delphine Ernotte de l’étude d’un plan social !!! 

2- Serait-ce justement un coup de dés (vue stratégie !) pour renverser la situation sur l’avenir de France Ô et démontrer la nécessité impérieuse de maintenir la chaîne des Outre-mer sur la TNT au service de la France, des ultramarins et des habitants de l’hexagone ? En d’autres termes, que France Ô est indispensable au PAF dans une véritable mission de service public ?

Si c’est la première réponse qui l’emporte, ce serait alors un coup poignard sanglant dans le dos des salariés du site de Malakoff.

Si c’est le deuxième choix qui prévaut, alors personne pas même le SNPCA-CGC ne trouvera à redire à l’initiative visant à maintenir France Ô sur la TNT.

La fermeture d’une chaîne du groupe FTV serait en effet une grande première qui, de toute façon, poserait plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait !!!  Si la réflexion des plus hautes autorités de l’État conduit au maintien de la chaîne des Outremers sur la TNT, les salariés de France Ô auront l’impression d’avoir été entendus et compris.

Sinon, cette quasi première que constitue la suppression pure et simple du JT info-soir sonnera le début d’un sinistre effondrement de la chaîne au moment où plus que jamais métropolitains comme ultramarins ont besoin d’un canal dédié pour les informer, les distraire et les instruire sur le rôle éminent des Outremers dans la République française comme dans le monde.

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Bonjour,

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Ensemble, pour mieux vous défendre : L’UNSA et la CGC font liste commune aux élections professionnelles !

Votez pour la liste d’union UNSA-CGC !

 

Trombinoscope_MALAKOFF-RESEAU

Trombinoscope_SIEGE

France Télévisions livrée aux premiers de cordée ? NON…

Les élections professionnelles de France Télévisions se tiennent dans le contexte le plus alarmant que les salariés aient connu jusqu’alors.

Quelle que soit notre chaîne, nous sommes tous confrontés à la remise en question soudaine, arbitraire et brutale de nos situations professionnelles, de manière déjà dramatique pour beaucoup –  en particulier les collègues de France Ô et France 4 qui sont les premiers touchés  – mais aussi plus insidieuse pour l’ensemble du personnel qui n’en peut plus.

A la politique de ponction budgétaire tous azimuts décidée par le gouvernement, s’ajoute une gestion erratique de la direction et, à présent, son zèle – sans qu’aucun texte ne justifie quoi que ce soit – à réduire massivement les effectifs par tous les moyens.

Il y a un mois, Françoise Nyssen et Delphine Ernotte avaient lancé l’offensive ensemble. La première avait affirmé sa volonté de voir l’audiovisuel public se transformer avant tout en éditeur de programmes. Vocable qu’utilisent les syndicats alliés de la direction comme une cause entendue ! Il n’y a rien de plus trompeur car l’activité d’éditeur ne s’accompagne pas forcément de la fabrication de programmes ! La preuve en est que nos moyens de fabrication internes se réduisent jour après jour comme peau de chagrin…hormis ceux dédiés au nouveau feuilleton de France 2 dont on fait grand bruit pour mieux cacher l’assèchement général.

Par ailleurs, cette seule activité d’éditeur de programmes pour France Télévisions ne tient pas la route une seconde face aux géants comme Netflix ou Amazon…

Autre annonce de la ministre validée par Delphine Ernotte « L’Outremer doit avoir une place centrale dans nos offres ! »…C’est sans doute pour cela et en toute logique que fut prise la décision de basculer dans un premier temps France 4 sur le Web pour ne pas dire la fermer comme France Ô (personne n’étant dupe de sa continuité numérique) ! afin de faire croire que cela ferait des économies.

La vérité inavouable est que les dirigeants de France Ô informés par le huitième étage qu’ils seraient les premiers sacrifiés, ne mouftent pas espérant certainement sauver leur peau et pris au dépourvu par l’attaque conjuguée Nyssen/Ernotte qu’ils acceptent finalement, n’ont plus pour seule mission que d’accompagner les salariés…vers quoi ?  Nul ne sait.

Il n’est pas question de les laisser faire comme il n’est pas question non plus de faire prendre le même chemin pour nos collègues de France 4.

« Faisons d’une contrainte une opportunité ! » ont déclaré les dirigeants de France Ô lors du dernier C.E. Pourtant aux questions insistantes et précises des élus sur le devenir des salariés de la chaîne, il est clairement apparu que ces derniers étaient destinés à être baladés de formation en formation (numériques bien évidemment. Merci mais la ficelle est énorme !) et ce jusqu’à épuisement psychologique des concernés.

Delphine Ernotte allait même jusqu’à conclure ces annonces par un cynique: « Dès septembre, vous serez pleinement associés à la construction de notre feuille de route. Je reviendrai vers vous pour vous préciser les modalités de cette collaboration ».

S’agirait-il des courriers aux 2000 salariés visés par le plan de suppression de postes déjà budgété ? A moins qu’il ne s’agisse des impérieuses « invitations » à ces séminaires visant à placer les salariés en situation d’endosser la responsabilité de leur future éviction ?

Takis Candilis, parachuté « deus ex machina » des programmes, a l’expérience en cette matière. L’ex-dirigeant de Banijay Studios France (dont les salariés se souviennent…pour cause) déclarait le 11 juin au Figaro : « Aujourd’hui, nous mettons les contenus tout en haut, CONTENT FIRST ! » …et de promouvoir aujourd’hui l’organisation non plus par chaînes mais transversale. Nombreux sont les salariés de France Télévisions qui ont déjà expérimenté cette transversalité en travaillant gratuitement pour France Info sous la pression de leur N+1. 

Dans ce contexte de casse programmée de la télé publique, les intérêts de salariés de France Télévisions ne peuvent être défendus que par des élus ne craignant pas d’exprimer la vérité des choses…pas par des aboyeurs permanents au service de la direction qui font mine de s’insurger contre elle dans leurs publications mais qui signent en coulisses avec la direction tous les accords même les plus tordus ou les plus secrets.

Il convient de marquer un coup d’arrêt à ce pathétique jeu de dupes et donner les moyens de se battre à ceux qui le veulent afin de défendre sans concession notre outil de travail. La politique de l’autruche serait mortifère.

C’est dans cet objectif et partageant les mêmes valeurs et le même attachement à une télévision publique citoyenne fabriquée par des professionnels respectueux de leurs métiers, que CGC et UNSA ont décidé d’unir leurs forces et leur expérience pour déjouer les plans destructeurs en cours.

Les salariés de France Télévisions en ont ras le bol d’être infantilisés et menés en bateau par des dirigeants dont la servilité envers le dernier pouvoir en place est le dénominateur commun.  

Quel que soit votre secteur d’activité, quelle que soit votre situation personnelle, nous n’avons qu’un but être à vos côtés et stopper cet invraisemblable rouleau compresseur que, tous ensemble, nous pouvons stopper afin de redonner ses lettres de noblesse à la télévision publique.  

Battons-nous ensemble. Optez pour le vrai changement.

Du 28 septembre au 4 octobre,

Votez & faites voter pour les listes de candidats UNSA-CGC

 

Paris, le 26.09.2018

 Pour accéder au communiqué au format PDF, cliquez sur le lien:

France Télévisions livrée aux premiers de cordée

Open space : Les RH de proximité sous surveillance

Lundi prochain, plus de 60 salariés RH notamment celles et ceux dits « de proximité » du Siège déménagent de leur bureau au cœur de leur service respectif, pour être regroupés sur un plateau « open space » dans l’immeuble Valin.

Quand on en parle aux intéressé-e-s, on sent encore chez eux la sidération d’une décision absolument incompréhensible car illogique, contre-productive et contraire à leur mission.

Tout d’abord, un peu de sémantique de base, le ou la salarié-e- RH « de proximité » est censé-e- être en… proximité des salariés du service où il/elle est implanté-e. Au contact, le/la RH de proximité règle de nombreux problèmes du quotidien directement avec ses collègues depuis son bureau, dans un couloir, au sortir d’une réunion. Les salariés du service ont ainsi, pour une fois, quelqu’un qui s’occupe concrètement de leurs problèmes et peut souvent leur apporter des réponses immédiates. Un vrai progrès, un vrai rapport humain. Pour les salarié-e-s RH, c’est le sentiment d’être utile, de donner un sens à leur travail et d’apporter le véritable versant humain à l’acronyme RH qui en manque souvent.

Bref, ça se passait plutôt bien, jusqu’à ce que QUI ??? dans les étages décide que ce serait mieux si les RH de proximité étaient… plus loin…

À partir de lundi donc, pour voir son RH de proximité, il faudra sortir de son service, trouver son box à Valin, s’installer derrière une petite paroi vitrée et ne pas parler trop fort pour conserver un peu d’intimité. Quel progrès ! Quelle avancée humaine !

Une ambiance plateforme téléphonique Orange ou Pôle Emploi qui donne le ton des relations que France Télévisions compte installer dans l’entreprise. On est toujours surpris de constater comment les opérations de rationalisation peuvent à ce point relever de… l’irrationnel.

Avec notre liste commune UNSA-CGC nous comptons défendre un principe simple : les salariés ne sont pas des poulets en batterie, ni juste des numéros prêts à être virés !

Pour nous au bas de l’échelle, la relation humaine au quotidien a encore un sens, l’affaiblir ou la couper ne peut que créer de la rancœur et du ressentiment. Ce qui arrive aux RH est malheureusement un syndrome du climat qui s’installe à France Télévisions : des open space en rangs d’oignons au rez-de-chaussée, +19,5% d’augmentation de salaire au 8ème.

Rien n’est irréversible, nous vous défendrons ! Du 28 septembre au 4 octobre, votez !

Votez pour des élus de proximité, UNSA-CGC

Pour télécharger cet article en pdf, cliquez sur le lien : RH-en-open-space

Déclaration du Bureau des Élu(e)s du Cl ORTF

Déclaration du Bureau des Elu(e)s du CI ORTF

Le Bureau des Elu(e)s du CI ORTF ne souhaitait pas dans un premier temps intervenir dans la polémique déclenchée par différents articles de presse se basant sur un rapport provisoire de la Cour des Comptes, donc non définitif dans ses conclusions, concernant la gestion de l’Institution sur une période allant de 2010 à 2016.

Au vu des informations encore parcellaires et face aux déclarations de divers syndicats sur la gestion du CI ORTF visant à faire certains amalgames inappropriés depuis ces parutions, le Bureau des Élu(e)s actuel, en place depuis Avril 2014, tient à affirmer à l’ensemble des salariés de l’Audiovisuel public que, durant sa période de gestion concernée par le rapport soit d’Avril 2014 à Décembre 2016, et même jusqu’à ce jour- , l’état financier du CI ORTF est sain et ne présente aucun risque pour son avenir.

Il tient aussi à indiquer, sans contrevenir à l’aspect pour le moment confidentiel du rapport de la Cour des Comptes, que les nouvelles orientations et organisations du CI ORTF mises en place par notre Bureau se sont avérées être en phase avec les observations émises par la Cour des Comptes lors de nos échanges.

Une fois que le rapport définitif sera publié par la Cour des Comptes, chaque Bureau aura à répondre de sa gestion sur la période de leurs mandats respectifs.

S’il en était besoin, le Bureau affirme qu’aujourd’hui, le Cl ORTF a une gestion saine, rationalise ses coûts de fonctionnement et se modernise tant par son organisation, ses outils, l’évolution de ses centres et les propositions faites à ses usagers.

Pour conclure, cette Institution reste la plus belle création en termes d’œuvres sociales issue de la volonté commune des employeurs, des instances représentatives du personnel et des syndicats de l’Audiovisuel public.

Le Cl ORTF et ses salariés doivent être préservés de tous enjeux politiques.

Le Bureau des Élu(e)s,

La Secrétaire
Catherine DANIEL Radio France / CDFT
Le Secrétaire adjoint
Salim LARFA France Télévisions Siège / CGC
Le Secrétaire adjoint
Aldo FOGACCI France Télévisions Corse  / UNSA

La Trésorière
Gabrielle ROUCHAVILLE Radio France  / CDFT
Le Trésorier adjoint
Didier GNAHOUA Radio France  / UNSA-CGC
La Trésorière adjointe
Agnès BRION Radio France / SUD

 

Pour accéder à la déclaration au format Pdf, cliquez sur le lien ci-dessous:

CI ORTF Déclaration du bureau des élu(e)s septembre 2018

Label vie – Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

Il y a quelques jours, la direction des opérations a fièrement dévoilé son tout nouveau label, en lettres blanches sur fond noir, créé pour mettre en avant les savoir-faire, les valeurs et la qualité des programmes fabriqués par nos moyens internes.

Pourtant, très loin de ces belles ambitions, dans les régies et sur les plateaux, pour les équipes techniques de la fabrication c’est une autre histoire :

  • Des conditions de travail qui se dégradent alors que les charges de travail, elles, sont en augmentation constante.
  • Des équipes fatiguées, sous tension et des collectifs de travail qui sont abimés.
  • Des métiers qui sont menacés par des compétences complémentaires, des polycompétences et la robotisation.
  • Des formations en diminution alors qu’elles sont essentielles pour préserver les savoir-faire.

Comment derrière les belles paroles ne pas relever la contradiction, comment ne pas deviner le mensonge ?
Alors que, sous la contrainte de L’État, la direction de France-Télévisions s’apprête à mettre en place un plan d’économies sans précédent, quels sacrifices, quels efforts supplémentaires seront exigés demain, quel sera l’avenir de nos équipes techniques et de nos moyens internes de fabrication?

L’UNSA FTV et la CGC seront toujours aux côtés des salariés qui veulent se battre pour protéger leur métier, préserver leurs conditions de travail et garantir leur avenir.

Pour visualiser cet article en PDF, cliquez ici :

LABEL_VIE Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

La CGC et l’UNSA ensemble pour empêcher que Malakoff devienne un laboratoire expérimental pour France Télévisions !

La CGC et l’UNSA sont réunies pour empêcher que Malakoff devienne un laboratoire expérimental pour FTV !

Les réponses aux élus du dernier CE-Siège des 19 et 20 septembre dernier de la direction du Pôle Outre-mer lors du point sur France Ô, sont très loin d’être rassurantes concernant l’avenir des salariés de la chaîne des Outre-mer !

La seule chose que Walles Kotra (le DG) garantit, c’est que l’activité de France Ô devrait se poursuivre jusque fin juin 2019. Après ? C’est le brouillard ou plus exactement l’opacité la plus totale ! (Au moins dans le brouillard, on y voit encore à quelques mètres !)

A partir de juillet 2019, plus aucune visibilité… Ce ne sont pour l’heure que vœux pieux et bonnes intentions. La Direction du Pôle Outre-mer, en lien avec Takis Candilis le numéro deux chargé des programmes – c’est ce qu’elle prétend – a beau dire qu’elle continue de travailler sur le sujet et vouloir rassurer sur sa capacité à se mobiliser… elle ne rassure personne, lorsqu’elle annonce qu’un cabinet conseil (un de plus et à quel tarif) est chargé de réfléchir et est mandaté pour auditionner une quinzaine de salariés de Malakoff ?!? Son objectif : recueillir les propositions et les souhaits des salariés pour construire l’après- France Ô.

Décidément France Télés a toujours de l’argent quand il s’agit de faire travailler des prestataires extérieurs et jamais quand il s’agit de salariés du groupe !

La Direction du Pôle Outre-mer serait-elle donc en panne de bonnes idées pour l’après France Ô ? Quel après ? Et pourquoi faire ? (Cf. le rapport parlementaire rendu sous la houlette de la Députée Frédérique Dumas qui prenant l’exemple anglais de BBC 3, précisant qu’une chaine qui bascule sur le Web abandonnant sa diffusion hertzienne perd 85 % de ses téléspectateurs).

La CGC et l’UNSA qui en ont bien conscience, ne laisseront en aucun cas un tel scénario se dérouler, n’en déplaise à certains.

Le problème est bien évidement plus profond car faire de la télé et de la radio, le Pôle Outre-mer en a l’habitude entre France Ô et les 1eres. Même si on peut toujours faire beaucoup mieux !

Non, le problème : c’est le numérique ! Vous savez… ce mot que la Direction de FTV utilise à tout bout de champs comme la panacée et seul avenir possible du Groupe afin de mieux justifier ses coupes sombres, ses coups de rabots et ses fermetures d’activités pures et simples comme France 4 et France Ô.

Ils sont quelques-uns à n’avoir que ce mot à la bouche. Au fait, c’est quoi le numérique ? On fait quoi dans/avec le numérique ?

Obnubilée par la fin de France Ô, la Direction du Pôle Outre-mer reconnaît en réalité à demi-mot qu’elle n’en sait fichtre rien et qu’elle va par conséquent demander leur avis à des salariés ! Lesquels ? Pourquoi 15 ? Comment seront-ils choisis ?

Seule info donnée aux élus : France Ô ne sera pas diffusée sur le net (c’est donc bien la confirmation de la fermeture pure et simple de France Ô contrairement à ce que la Direction de France télévisions avait annoncée au départ !). La chaîne des Outre-mer sera remplacée par un portail Outre-mer sur le net, sorte de grand gloubi-boulga dans lequel il va falloir « inventer », comme l’a précisé Daniel Grillon, le nouveau grand manitou des programmes ultramarins, expert dans l’art de dire sans dire ou de ne rien dire en le disant…. (Faites-moi confiance ! Cela ne vous rappelle rien ?) Un portail qu’il va falloir abonder de… plein de choses que l’on ne sait pas tellement faire ou même pas faire du tout. Quant aux mauvais esprits qui n’y croiraient pas, qu’ils soient rassurés la Direction Générale de FTV et celle de FTV-Université l’ont promis « des budgets conséquents et exceptionnels de formation sont en cours de déblocage pour permettre aux salariés de Malakoff qui vont perdre leur activité de se reconvertir ! »… Comprendre : nombre de salariés vont devoir apprendre de nouveaux métiers et devenir des multi : Multi-compétents, multi-polyvalents et multi-disponibles ! Ce serait ça la grande « révolution » du net ! Quelle énorme farce !

La CGC et l’UNSA sont loin de s’opposer à l’évolution des métiers face au numérique et à l’accompagnement les salariés dans cette « révolution»…au contraire ! La CGC et l’UNSA se réjouissent que des moyens soient alloués pour former et faire évoluer les femmes et les hommes de l’entreprise pour adapter leurs métiers. Le problème, c’est que la CGC et l’UNSA ne disposent d’aucune visibilité sur pourquoi le faire et comment le faire ! Nos craintes sont que le numérique justifie :

  • Des suppressions de postes pour celles et ceux qui seront dans l’incapacité de s’adapter à ce nouveau modèle d’information, de divertissement, d’éducation et de programmes.
  • Des horaires et des disponibilités toujours plus longs pour répondre aux « exigences » du numérique qui feront qu’il faudra toujours modifier, créer, abonder le Net… bref nourrir la « bête »!… et ce avec des multi-compétences transformant les salariés en femmes et hommes-couteaux suisses du service public de l’audiovisuel français ! Par conséquent : des gens moins qualifiés et moins experts dans leurs cœurs de métier !

La CGC et l’UNSA soutiennent et encouragent évidemment les évolutions de carrière mais pas la disparition pure et simple des savoir-faire, des expertises par métier… bref ce que l’on appelle les pros !!!

Derrière la disparition de France Ô (et France 4), ce dont ne veulent pas la CGC et l’UNSA, c’est de ce « laboratoire expérimental » que va devenir le site de Malakoff car c’est en réalité de cela dont il s’agit : les salariés de France Ô et de Malakoff vont servir de cobayes pour France Télévisions afin de mettre en place les missions du Groupe pour demain sur le numérique AU RISQUE DE DÉLAISSER NOS CŒURS DE MÉTIER QUE SONT LA TV ET LA RADIO ET DONT NOUS, à la CGC et à l’UNSA, SOMMES CONVAINCUS QU’ILS SE POURSUIVRONT ENCORE LONGTEMPS !

Les enfants et les jeunes d’aujourd’hui seront les adultes de demain et voudront consommer eux aussi de la télé et de la radio !!!
La CGC et l’UNSA se battront pour que ce labo expérimental ne se fasse pas et en tous cas pas au détriment des salariés du site de Malakoff et des salariés du groupe FTV en général ! Tant dans le maintien des emplois que des compétences des uns et des autres et des reconnaissances salariales qui vont de pair !

Enfin, dernière point et pas des moindres : la visibilité des Outre-mer tant vantée par la Direction sur les autres chaînes du groupe : la désormais « fameuse unité Outre-mer » pilotée par le duo Walles Kotra/Daniel Grillon mais dirigée effectivement par le supra Directeur de tous les programmes FTV Takis Candilis.

Ce dernier, comme la direction du Pôle Outre-mer, a promis, juré, craché aux élus du dernier CE-Siège que « tout sera fait pour augmenter cette visibilité notamment grâce à la transversalité des programmes et des moyens » (Tiens donc : ne serait-ce pas le retour à l’ère Carolis ? – Décidément : à France Télévisions, on ne cesse de déconstruire et reconstruire en permanence ce que les prédécesseurs ont fait ou défait avec l’argent du contribuable, pas son propre argent bien entendu).

La CGC et l’UNSA ne cessent de réclamer depuis des années que les documentaires de France Ô – (petit rappel : France Ô est le deuxième producteur de docs à FTV !) soient diffusés dans un premier temps en troisième partie de soirée sur France 3, ou l’après-midi et sur France 5, histoire d’ancrer cette visibilité. Puis de faire évoluer ces diffusions par la suite en fonction des audiences et des demandes.
Une manière aussi de pérenniser leur production (montage, étalo, mixage, palettes, thèques, enregistrements plateaux, administratifs et communication) sur le site de Malakoff, reconnu pour son savoir-faire en la matière mais aussi de permettre aussi surtout au site de Malakoff de poursuivre sa mission historique : servir et fournir les chaînes 1ères !

Quant à l’info : la direction du Pôle Outre-mer s’engage à maintenir à Malakoff une agence de presse au service des rédactions ultramarines (tout en sachant – NDLR – que des rédactions du siège lorgnent sur les ETP de la rédaction Outre-mer). Pour faire quoi, comment, avec quels moyens et quels personnels ?

La CGC et l’UNSA se battent et continueront de se battre pour que l’information au service des 1ères et des ultramarins de l’Hexagone demeure l’une des missions essentielles de l’après France Ô pour les salariés de Malakoff concernés en lien avec les autres rédactions du Groupe France télévisions, avec une exigence non négociable : le maintien du métier de journaliste, tel qu’énoncé et précisé dans la Convention nationale des journalistes (des journalistes auteurs de leur travail !) et non pas des sortes de robots manipulés pour dire, écrire, montrer et témoigner, ce que les directions de l’info leur imposent ! Le reportage : c’est l’art d’aller enquêter et vérifier sur le terrain, pas d’aller chercher ce qui a déjà été décidé de publier ! Et de le faire, bien évidemment, avec des personnels techniques et administratifs (PTA) pleinement reconnus elles et eux-aussi dans leurs cœurs de métier !

Pour la CGC et l’UNSA: le maintien de tous ces projets et activités sur le site de Malakoff seront la seule garantie de la visibilité des Outre-mer dans l’Hexagone comme dans les territoires français ultramarins !

 

Paris, le 25 septembre 2018

 

Pour télécharger notre publication en PDF, cliquez sur le lien ci-dessous:

Malakoff-laboratoire-experimental

 

Un contre-pouvoir assumé… pour en finir avec toutes les connivences.

Pourquoi une liste d’union ?

La CGC et l’UNSA, nouvelle voix à FRANCE TV s’unissent pour regrouper leurs forces et mieux vous défendre. Depuis des années nous sommes côte à côte dans de nombreux combats.
En dernier lieu, celui de la motion de défiance des rédactions avec les sdj.

Les salariés réclament souvent l’union syndicale pour être plus efficace. Nous avons décidé de le faire à l’occasion de ces élections.

Vous travaillez au Siège, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

profession de foi et listes de l’UNSA et de la CGC pour le siège de France Télévisions

Vous travaillez sur le réseau France 3, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

Profession de foi RESEAU et listes UNSA CGC

Vous travaillez à Malakoff, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

Profession de foi MALAKOFF avec listes CGC UNSA

 

 

L’UNSA et la CGC en liste commune

L’UNSA France TV et le SNPCA-CGC déposent des listes d’union aux élections professionnelles qui se tiendront du 28 septembre au 4 octobre.

Vous, salariés, réclamez souvent que les syndicats regroupent leurs forces pour mieux vous défendre, voilà c’est fait !

Au siège, sur le réseau France 3 et sur le site de France Ô Malakoff, nous unissons nos moyens et nos compétences pour être plus efficaces face aux défis qui nous attendent.

Il ne fait aucun doute que ce mouvement initié va s’amplifier car c’est le sens de l’histoire.
A l’UNSA et et à la CGC France TV, nous partageons de nombreux combats et une approche commune de l’éthique syndicale :

  •  Indépendance face à la direction et au pouvoir
  • Une éthique irréprochable pour être crédibles devant vous, nos collègues salariés, et face à la Direction
  • Peser dans les choix stratégiques de France TV dans l’intérêt de l’emploi, des conditions de travail et de la bonne santé économique de notre entreprise
  • Défendre uniquement les intérêts de l’ensemble des salariés et de chaque salarié.
  • Être à votre écoute et à vos côtés en cas de problème personnel ou collectif
  • Gérer les activités culturelles et sociales du CE dans l’intérêt de tous en pensant d’abord aux petits salaires et aux familles.
  • Poursuivre en justice tout manquement à l’éthique de nos dirigeants (voir condamnation de De Carolis dans l’affaire Bygmalion)

Par votre vote électronique ou physique, du 28 septembre au 4 octobre prochain, vous pouvez envoyer un message clair et net :

Je vote pour la liste d’union UNSA-CGC.

 

Pour télécharger le document, cliquez sur le lien ci-dessous:

UNSA-CGC-en-liste-commune

La CGT prise la main dans le sac par la Cour des comptes pour « ses nombreux errements » dans la gestion du CI-ORTF.

La CGT prise la main dans le sac par la Cour des comptes pour « ses nombreux errements » dans la gestion du CI-ORTF.

Dans son édition du 16 septembre 2018, le JDD publie en exclusivité un article intitulé  « Un rapport de la Cour des Comptes épingle le CE de l’audiovisuel public »comprenez, explique le journaliste « la structure dénommée « CI ORTF » qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés de France Télévisions, Radio France et l’INA ».

Chacun comprend à la lecture de la demi page du JDD  que c’est la période 2010-2014 où la CGT était toute puissante au CI-ORTF avec un membre de FO à partir de 2012 au sein du bureau dirigeant renversé depuis (* composition du bureau ci-après) que la Cour des comptes épingle et met en lumière.

Extrait :

« Parmi les anomalies révélées et épinglées, la signature de protocoles particulièrement favorables. Ainsi, un cadre du CI ORTF a reçu à titre d’indemnités de départ près de 33 mois de son salaire net.

Tandis qu’un ancien trésorier qui déclarait être domicilié dans le Var a perçu, entre 2010 et 2014, plus de 50.000 € de remboursement de frais de déplacement et d’hébergement, alors qu’il disposait d’un logement dans la capitale.

Inadmissible pour les magistrats qui recommandent instamment la récupération par le CI de défraiements « payés à tort ».

Nul doute que les élus qui les ont remplacés mais aussi les syndicats dont ils sont adhérents saisissent le Parquet financier et déposent plainte au Pénal dès la sortie dudit rapport sur cette abracadabrantesque gestion.

(*) Composition du bureau du CI-ORTF pour la période épinglée par la Cour (de 2009 à 2014)

Annick LE CAHEREC  (CGT INA) qui a administré  pendant 9 ans le CI-ORTF en qualité de Secrétaire de l’instance.

Christophe PORRO (CGT France Télévisions) le trésorier visé par la Cour et secrétaire adjoint en charge de la politique financière au snrt-cgt ftv (voir capture d’écran du site du snrt-cgt – ça ne s’invente pas)

Eric VIAL (FO France  Télévisions) secrétaire Adjoint à partir d’avril 2012 jusqu’en 2014.

Yvon FERRET  (CGT TDF) trésorier Adjoint.

NB : En 2014, le bureau  CGT (FO) a donc été renversé par une alliance qui ne comprend plus aucun CGT et aucun FO et qui dès son arrivée a proposé une réorganisation dont bien entendu les sortants ne voulaient entendre parler.

L’article EXCLUSIF signé Renaud Revel relayé sur le site le JDD – EUROPE 1 débute ainsi :

« INFO JDD – La Cour des comptes a remis un prérapport aux PDG de France TV, de Radio France et de l’INA. Elle regrette l’absence de pilotage de l’instance sociale interentreprises et fustigent ses erreurs de gestion. La gestion du comité interenterprises commun à France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel est critiquée par le CSA.

C’est un document qui taille en pièces la gestion d’une structure interentreprises aux nombreux errements. 

La Cour des comptes vient de rédiger un prérapport confidentiel, que le JDD s’est procuré, sur le comité commun aux trois sociétés de l’audiovisuel public que sont France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel. Les magistrats de la Rue Cambon ont voulu regarder de plus près le fonctionnement et la gestion d’une structure (surnommée « CI ORTF ») qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés.

Transmis fin mai aux PDG des trois sociétés, ainsi qu’aux responsables du comité d’entreprise, cet audit pointe d’abord du doigt l’organisation pour le moins baroque de cette structure. Avec sept services, un bureau, un comité exécutif, une assemblée plénière, 50 permanents (auxquels viennent s’ajouter 110 « inter­mittents » en haute saison) et des cadres à tous les étages, le CI ORTF a des allures de millefeuille.

Plus insolite, le comité d’entreprise n’a pas de patron. 

Géré par un trésorier et une secrétaire, ce comité d’entreprise, au budget de 20  millions d’euros l’an passé, n’a en effet aucun pilote à sa tête. 

La Cour réclame donc une « simplification de la gouvernance » et « la nomination d’un directeur général » car, écrit-elle, « ce système ne garantit pas un mode de fonctionnement optimisé au regard des enjeux ».

La masse salariale qui a augmenté à un rythme élevé ces dernières années (+ 15 %)interpelle également les magistrats, critique à l’égard des dépenses de personnel qui représente 41 % du budget total du comité d’entreprise.

 Mêmes observations côté salaires : la rémunération moyenne des permanents revalorisée de 21 % depuis 2013 s’élève à 3835 €.

C’est-à-dire un montant supérieur à près de 30 % à la moyenne française ainsi qu’au barème de la fonction publique, souligne ce document… »

Autrement dit, alors que l’inflation pour la période visée de 2009 à 2014 ne dépassait pas 7%, la joyeuse équipe du CI ORT avait fait de la chanson de Brassens « Les copains d’abord »  sa devise en s’augmentant comme le dit la Cour de + 15 %.

Il ne fait guère de doute que les 14.000 salariés des entreprises concernées France Télévisions, Radio France et l’INA  en lisant l’article qui en dit long sur les pratiques, ne fassent jamais plus confiance ni à la CGT, ni à FO pour gérer leurs activités sociales et culturelles  à venir!

 

source: site du snrt cgt ftv