Open space : Les RH de proximité sous surveillance

Lundi prochain, plus de 60 salariés RH notamment celles et ceux dits « de proximité » du Siège déménagent de leur bureau au cœur de leur service respectif, pour être regroupés sur un plateau « open space » dans l’immeuble Valin.

Quand on en parle aux intéressé-e-s, on sent encore chez eux la sidération d’une décision absolument incompréhensible car illogique, contre-productive et contraire à leur mission.

Tout d’abord, un peu de sémantique de base, le ou la salarié-e- RH « de proximité » est censé-e- être en… proximité des salariés du service où il/elle est implanté-e. Au contact, le/la RH de proximité règle de nombreux problèmes du quotidien directement avec ses collègues depuis son bureau, dans un couloir, au sortir d’une réunion. Les salariés du service ont ainsi, pour une fois, quelqu’un qui s’occupe concrètement de leurs problèmes et peut souvent leur apporter des réponses immédiates. Un vrai progrès, un vrai rapport humain. Pour les salarié-e-s RH, c’est le sentiment d’être utile, de donner un sens à leur travail et d’apporter le véritable versant humain à l’acronyme RH qui en manque souvent.

Bref, ça se passait plutôt bien, jusqu’à ce que QUI ??? dans les étages décide que ce serait mieux si les RH de proximité étaient… plus loin…

À partir de lundi donc, pour voir son RH de proximité, il faudra sortir de son service, trouver son box à Valin, s’installer derrière une petite paroi vitrée et ne pas parler trop fort pour conserver un peu d’intimité. Quel progrès ! Quelle avancée humaine !

Une ambiance plateforme téléphonique Orange ou Pôle Emploi qui donne le ton des relations que France Télévisions compte installer dans l’entreprise. On est toujours surpris de constater comment les opérations de rationalisation peuvent à ce point relever de… l’irrationnel.

Avec notre liste commune UNSA-CGC nous comptons défendre un principe simple : les salariés ne sont pas des poulets en batterie, ni juste des numéros prêts à être virés !

Pour nous au bas de l’échelle, la relation humaine au quotidien a encore un sens, l’affaiblir ou la couper ne peut que créer de la rancœur et du ressentiment. Ce qui arrive aux RH est malheureusement un syndrome du climat qui s’installe à France Télévisions : des open space en rangs d’oignons au rez-de-chaussée, +19,5% d’augmentation de salaire au 8ème.

Rien n’est irréversible, nous vous défendrons ! Du 28 septembre au 4 octobre, votez !

Votez pour des élus de proximité, UNSA-CGC

Pour télécharger cet article en pdf, cliquez sur le lien : RH-en-open-space

Déclaration du Bureau des Élu(e)s du Cl ORTF

Déclaration du Bureau des Elu(e)s du CI ORTF

Le Bureau des Elu(e)s du CI ORTF ne souhaitait pas dans un premier temps intervenir dans la polémique déclenchée par différents articles de presse se basant sur un rapport provisoire de la Cour des Comptes, donc non définitif dans ses conclusions, concernant la gestion de l’Institution sur une période allant de 2010 à 2016.

Au vu des informations encore parcellaires et face aux déclarations de divers syndicats sur la gestion du CI ORTF visant à faire certains amalgames inappropriés depuis ces parutions, le Bureau des Élu(e)s actuel, en place depuis Avril 2014, tient à affirmer à l’ensemble des salariés de l’Audiovisuel public que, durant sa période de gestion concernée par le rapport soit d’Avril 2014 à Décembre 2016, et même jusqu’à ce jour- , l’état financier du CI ORTF est sain et ne présente aucun risque pour son avenir.

Il tient aussi à indiquer, sans contrevenir à l’aspect pour le moment confidentiel du rapport de la Cour des Comptes, que les nouvelles orientations et organisations du CI ORTF mises en place par notre Bureau se sont avérées être en phase avec les observations émises par la Cour des Comptes lors de nos échanges.

Une fois que le rapport définitif sera publié par la Cour des Comptes, chaque Bureau aura à répondre de sa gestion sur la période de leurs mandats respectifs.

S’il en était besoin, le Bureau affirme qu’aujourd’hui, le Cl ORTF a une gestion saine, rationalise ses coûts de fonctionnement et se modernise tant par son organisation, ses outils, l’évolution de ses centres et les propositions faites à ses usagers.

Pour conclure, cette Institution reste la plus belle création en termes d’œuvres sociales issue de la volonté commune des employeurs, des instances représentatives du personnel et des syndicats de l’Audiovisuel public.

Le Cl ORTF et ses salariés doivent être préservés de tous enjeux politiques.

Le Bureau des Élu(e)s,

La Secrétaire
Catherine DANIEL Radio France / CDFT
Le Secrétaire adjoint
Salim LARFA France Télévisions Siège / CGC
Le Secrétaire adjoint
Aldo FOGACCI France Télévisions Corse  / UNSA

La Trésorière
Gabrielle ROUCHAVILLE Radio France  / CDFT
Le Trésorier adjoint
Didier GNAHOUA Radio France  / UNSA-CGC
La Trésorière adjointe
Agnès BRION Radio France / SUD

 

Pour accéder à la déclaration au format Pdf, cliquez sur le lien ci-dessous:

CI ORTF Déclaration du bureau des élu(e)s septembre 2018

Label vie – Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

Il y a quelques jours, la direction des opérations a fièrement dévoilé son tout nouveau label, en lettres blanches sur fond noir, créé pour mettre en avant les savoir-faire, les valeurs et la qualité des programmes fabriqués par nos moyens internes.

Pourtant, très loin de ces belles ambitions, dans les régies et sur les plateaux, pour les équipes techniques de la fabrication c’est une autre histoire :

  • Des conditions de travail qui se dégradent alors que les charges de travail, elles, sont en augmentation constante.
  • Des équipes fatiguées, sous tension et des collectifs de travail qui sont abimés.
  • Des métiers qui sont menacés par des compétences complémentaires, des polycompétences et la robotisation.
  • Des formations en diminution alors qu’elles sont essentielles pour préserver les savoir-faire.

Comment derrière les belles paroles ne pas relever la contradiction, comment ne pas deviner le mensonge ?
Alors que, sous la contrainte de L’État, la direction de France-Télévisions s’apprête à mettre en place un plan d’économies sans précédent, quels sacrifices, quels efforts supplémentaires seront exigés demain, quel sera l’avenir de nos équipes techniques et de nos moyens internes de fabrication?

L’UNSA FTV et la CGC seront toujours aux côtés des salariés qui veulent se battre pour protéger leur métier, préserver leurs conditions de travail et garantir leur avenir.

Pour visualiser cet article en PDF, cliquez ici :

LABEL_VIE Le logo noir flotte sur la marmite des plateaux. Et la marmite chauffe!

La CGC et l’UNSA ensemble pour empêcher que Malakoff devienne un laboratoire expérimental pour France Télévisions !

La CGC et l’UNSA sont réunies pour empêcher que Malakoff devienne un laboratoire expérimental pour FTV !

Les réponses aux élus du dernier CE-Siège des 19 et 20 septembre dernier de la direction du Pôle Outre-mer lors du point sur France Ô, sont très loin d’être rassurantes concernant l’avenir des salariés de la chaîne des Outre-mer !

La seule chose que Walles Kotra (le DG) garantit, c’est que l’activité de France Ô devrait se poursuivre jusque fin juin 2019. Après ? C’est le brouillard ou plus exactement l’opacité la plus totale ! (Au moins dans le brouillard, on y voit encore à quelques mètres !)

A partir de juillet 2019, plus aucune visibilité… Ce ne sont pour l’heure que vœux pieux et bonnes intentions. La Direction du Pôle Outre-mer, en lien avec Takis Candilis le numéro deux chargé des programmes – c’est ce qu’elle prétend – a beau dire qu’elle continue de travailler sur le sujet et vouloir rassurer sur sa capacité à se mobiliser… elle ne rassure personne, lorsqu’elle annonce qu’un cabinet conseil (un de plus et à quel tarif) est chargé de réfléchir et est mandaté pour auditionner une quinzaine de salariés de Malakoff ?!? Son objectif : recueillir les propositions et les souhaits des salariés pour construire l’après- France Ô.

Décidément France Télés a toujours de l’argent quand il s’agit de faire travailler des prestataires extérieurs et jamais quand il s’agit de salariés du groupe !

La Direction du Pôle Outre-mer serait-elle donc en panne de bonnes idées pour l’après France Ô ? Quel après ? Et pourquoi faire ? (Cf. le rapport parlementaire rendu sous la houlette de la Députée Frédérique Dumas qui prenant l’exemple anglais de BBC 3, précisant qu’une chaine qui bascule sur le Web abandonnant sa diffusion hertzienne perd 85 % de ses téléspectateurs).

La CGC et l’UNSA qui en ont bien conscience, ne laisseront en aucun cas un tel scénario se dérouler, n’en déplaise à certains.

Le problème est bien évidement plus profond car faire de la télé et de la radio, le Pôle Outre-mer en a l’habitude entre France Ô et les 1eres. Même si on peut toujours faire beaucoup mieux !

Non, le problème : c’est le numérique ! Vous savez… ce mot que la Direction de FTV utilise à tout bout de champs comme la panacée et seul avenir possible du Groupe afin de mieux justifier ses coupes sombres, ses coups de rabots et ses fermetures d’activités pures et simples comme France 4 et France Ô.

Ils sont quelques-uns à n’avoir que ce mot à la bouche. Au fait, c’est quoi le numérique ? On fait quoi dans/avec le numérique ?

Obnubilée par la fin de France Ô, la Direction du Pôle Outre-mer reconnaît en réalité à demi-mot qu’elle n’en sait fichtre rien et qu’elle va par conséquent demander leur avis à des salariés ! Lesquels ? Pourquoi 15 ? Comment seront-ils choisis ?

Seule info donnée aux élus : France Ô ne sera pas diffusée sur le net (c’est donc bien la confirmation de la fermeture pure et simple de France Ô contrairement à ce que la Direction de France télévisions avait annoncée au départ !). La chaîne des Outre-mer sera remplacée par un portail Outre-mer sur le net, sorte de grand gloubi-boulga dans lequel il va falloir « inventer », comme l’a précisé Daniel Grillon, le nouveau grand manitou des programmes ultramarins, expert dans l’art de dire sans dire ou de ne rien dire en le disant…. (Faites-moi confiance ! Cela ne vous rappelle rien ?) Un portail qu’il va falloir abonder de… plein de choses que l’on ne sait pas tellement faire ou même pas faire du tout. Quant aux mauvais esprits qui n’y croiraient pas, qu’ils soient rassurés la Direction Générale de FTV et celle de FTV-Université l’ont promis « des budgets conséquents et exceptionnels de formation sont en cours de déblocage pour permettre aux salariés de Malakoff qui vont perdre leur activité de se reconvertir ! »… Comprendre : nombre de salariés vont devoir apprendre de nouveaux métiers et devenir des multi : Multi-compétents, multi-polyvalents et multi-disponibles ! Ce serait ça la grande « révolution » du net ! Quelle énorme farce !

La CGC et l’UNSA sont loin de s’opposer à l’évolution des métiers face au numérique et à l’accompagnement les salariés dans cette « révolution»…au contraire ! La CGC et l’UNSA se réjouissent que des moyens soient alloués pour former et faire évoluer les femmes et les hommes de l’entreprise pour adapter leurs métiers. Le problème, c’est que la CGC et l’UNSA ne disposent d’aucune visibilité sur pourquoi le faire et comment le faire ! Nos craintes sont que le numérique justifie :

  • Des suppressions de postes pour celles et ceux qui seront dans l’incapacité de s’adapter à ce nouveau modèle d’information, de divertissement, d’éducation et de programmes.
  • Des horaires et des disponibilités toujours plus longs pour répondre aux « exigences » du numérique qui feront qu’il faudra toujours modifier, créer, abonder le Net… bref nourrir la « bête »!… et ce avec des multi-compétences transformant les salariés en femmes et hommes-couteaux suisses du service public de l’audiovisuel français ! Par conséquent : des gens moins qualifiés et moins experts dans leurs cœurs de métier !

La CGC et l’UNSA soutiennent et encouragent évidemment les évolutions de carrière mais pas la disparition pure et simple des savoir-faire, des expertises par métier… bref ce que l’on appelle les pros !!!

Derrière la disparition de France Ô (et France 4), ce dont ne veulent pas la CGC et l’UNSA, c’est de ce « laboratoire expérimental » que va devenir le site de Malakoff car c’est en réalité de cela dont il s’agit : les salariés de France Ô et de Malakoff vont servir de cobayes pour France Télévisions afin de mettre en place les missions du Groupe pour demain sur le numérique AU RISQUE DE DÉLAISSER NOS CŒURS DE MÉTIER QUE SONT LA TV ET LA RADIO ET DONT NOUS, à la CGC et à l’UNSA, SOMMES CONVAINCUS QU’ILS SE POURSUIVRONT ENCORE LONGTEMPS !

Les enfants et les jeunes d’aujourd’hui seront les adultes de demain et voudront consommer eux aussi de la télé et de la radio !!!
La CGC et l’UNSA se battront pour que ce labo expérimental ne se fasse pas et en tous cas pas au détriment des salariés du site de Malakoff et des salariés du groupe FTV en général ! Tant dans le maintien des emplois que des compétences des uns et des autres et des reconnaissances salariales qui vont de pair !

Enfin, dernière point et pas des moindres : la visibilité des Outre-mer tant vantée par la Direction sur les autres chaînes du groupe : la désormais « fameuse unité Outre-mer » pilotée par le duo Walles Kotra/Daniel Grillon mais dirigée effectivement par le supra Directeur de tous les programmes FTV Takis Candilis.

Ce dernier, comme la direction du Pôle Outre-mer, a promis, juré, craché aux élus du dernier CE-Siège que « tout sera fait pour augmenter cette visibilité notamment grâce à la transversalité des programmes et des moyens » (Tiens donc : ne serait-ce pas le retour à l’ère Carolis ? – Décidément : à France Télévisions, on ne cesse de déconstruire et reconstruire en permanence ce que les prédécesseurs ont fait ou défait avec l’argent du contribuable, pas son propre argent bien entendu).

La CGC et l’UNSA ne cessent de réclamer depuis des années que les documentaires de France Ô – (petit rappel : France Ô est le deuxième producteur de docs à FTV !) soient diffusés dans un premier temps en troisième partie de soirée sur France 3, ou l’après-midi et sur France 5, histoire d’ancrer cette visibilité. Puis de faire évoluer ces diffusions par la suite en fonction des audiences et des demandes.
Une manière aussi de pérenniser leur production (montage, étalo, mixage, palettes, thèques, enregistrements plateaux, administratifs et communication) sur le site de Malakoff, reconnu pour son savoir-faire en la matière mais aussi de permettre aussi surtout au site de Malakoff de poursuivre sa mission historique : servir et fournir les chaînes 1ères !

Quant à l’info : la direction du Pôle Outre-mer s’engage à maintenir à Malakoff une agence de presse au service des rédactions ultramarines (tout en sachant – NDLR – que des rédactions du siège lorgnent sur les ETP de la rédaction Outre-mer). Pour faire quoi, comment, avec quels moyens et quels personnels ?

La CGC et l’UNSA se battent et continueront de se battre pour que l’information au service des 1ères et des ultramarins de l’Hexagone demeure l’une des missions essentielles de l’après France Ô pour les salariés de Malakoff concernés en lien avec les autres rédactions du Groupe France télévisions, avec une exigence non négociable : le maintien du métier de journaliste, tel qu’énoncé et précisé dans la Convention nationale des journalistes (des journalistes auteurs de leur travail !) et non pas des sortes de robots manipulés pour dire, écrire, montrer et témoigner, ce que les directions de l’info leur imposent ! Le reportage : c’est l’art d’aller enquêter et vérifier sur le terrain, pas d’aller chercher ce qui a déjà été décidé de publier ! Et de le faire, bien évidemment, avec des personnels techniques et administratifs (PTA) pleinement reconnus elles et eux-aussi dans leurs cœurs de métier !

Pour la CGC et l’UNSA: le maintien de tous ces projets et activités sur le site de Malakoff seront la seule garantie de la visibilité des Outre-mer dans l’Hexagone comme dans les territoires français ultramarins !

 

Paris, le 25 septembre 2018

 

Pour télécharger notre publication en PDF, cliquez sur le lien ci-dessous:

Malakoff-laboratoire-experimental

 

Un contre-pouvoir assumé… pour en finir avec toutes les connivences.

Pourquoi une liste d’union ?

La CGC et l’UNSA, nouvelle voix à FRANCE TV s’unissent pour regrouper leurs forces et mieux vous défendre. Depuis des années nous sommes côte à côte dans de nombreux combats.
En dernier lieu, celui de la motion de défiance des rédactions avec les sdj.

Les salariés réclament souvent l’union syndicale pour être plus efficace. Nous avons décidé de le faire à l’occasion de ces élections.

Vous travaillez au Siège, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

profession de foi et listes de l’UNSA et de la CGC pour le siège de France Télévisions

Vous travaillez sur le réseau France 3, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

Profession de foi RESEAU et listes UNSA CGC

Vous travaillez à Malakoff, découvrez notre profession de foi et nos listes en cliquant ici:

Profession de foi MALAKOFF avec listes CGC UNSA

 

 

L’UNSA et la CGC en liste commune

L’UNSA France TV et le SNPCA-CGC déposent des listes d’union aux élections professionnelles qui se tiendront du 28 septembre au 4 octobre.

Vous, salariés, réclamez souvent que les syndicats regroupent leurs forces pour mieux vous défendre, voilà c’est fait !

Au siège, sur le réseau France 3 et sur le site de France Ô Malakoff, nous unissons nos moyens et nos compétences pour être plus efficaces face aux défis qui nous attendent.

Il ne fait aucun doute que ce mouvement initié va s’amplifier car c’est le sens de l’histoire.
A l’UNSA et et à la CGC France TV, nous partageons de nombreux combats et une approche commune de l’éthique syndicale :

  •  Indépendance face à la direction et au pouvoir
  • Une éthique irréprochable pour être crédibles devant vous, nos collègues salariés, et face à la Direction
  • Peser dans les choix stratégiques de France TV dans l’intérêt de l’emploi, des conditions de travail et de la bonne santé économique de notre entreprise
  • Défendre uniquement les intérêts de l’ensemble des salariés et de chaque salarié.
  • Être à votre écoute et à vos côtés en cas de problème personnel ou collectif
  • Gérer les activités culturelles et sociales du CE dans l’intérêt de tous en pensant d’abord aux petits salaires et aux familles.
  • Poursuivre en justice tout manquement à l’éthique de nos dirigeants (voir condamnation de De Carolis dans l’affaire Bygmalion)

Par votre vote électronique ou physique, du 28 septembre au 4 octobre prochain, vous pouvez envoyer un message clair et net :

Je vote pour la liste d’union UNSA-CGC.

 

Pour télécharger le document, cliquez sur le lien ci-dessous:

UNSA-CGC-en-liste-commune

La CGT prise la main dans le sac par la Cour des comptes pour « ses nombreux errements » dans la gestion du CI-ORTF.

La CGT prise la main dans le sac par la Cour des comptes pour « ses nombreux errements » dans la gestion du CI-ORTF.

Dans son édition du 16 septembre 2018, le JDD publie en exclusivité un article intitulé  « Un rapport de la Cour des Comptes épingle le CE de l’audiovisuel public »comprenez, explique le journaliste « la structure dénommée « CI ORTF » qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés de France Télévisions, Radio France et l’INA ».

Chacun comprend à la lecture de la demi page du JDD  que c’est la période 2010-2014 où la CGT était toute puissante au CI-ORTF avec un membre de FO à partir de 2012 au sein du bureau dirigeant renversé depuis (* composition du bureau ci-après) que la Cour des comptes épingle et met en lumière.

Extrait :

« Parmi les anomalies révélées et épinglées, la signature de protocoles particulièrement favorables. Ainsi, un cadre du CI ORTF a reçu à titre d’indemnités de départ près de 33 mois de son salaire net.

Tandis qu’un ancien trésorier qui déclarait être domicilié dans le Var a perçu, entre 2010 et 2014, plus de 50.000 € de remboursement de frais de déplacement et d’hébergement, alors qu’il disposait d’un logement dans la capitale.

Inadmissible pour les magistrats qui recommandent instamment la récupération par le CI de défraiements « payés à tort ».

Nul doute que les élus qui les ont remplacés mais aussi les syndicats dont ils sont adhérents saisissent le Parquet financier et déposent plainte au Pénal dès la sortie dudit rapport sur cette abracadabrantesque gestion.

(*) Composition du bureau du CI-ORTF pour la période épinglée par la Cour (de 2009 à 2014)

Annick LE CAHEREC  (CGT INA) qui a administré  pendant 9 ans le CI-ORTF en qualité de Secrétaire de l’instance.

Christophe PORRO (CGT France Télévisions) le trésorier visé par la Cour et secrétaire adjoint en charge de la politique financière au snrt-cgt ftv (voir capture d’écran du site du snrt-cgt – ça ne s’invente pas)

Eric VIAL (FO France  Télévisions) secrétaire Adjoint à partir d’avril 2012 jusqu’en 2014.

Yvon FERRET  (CGT TDF) trésorier Adjoint.

NB : En 2014, le bureau  CGT (FO) a donc été renversé par une alliance qui ne comprend plus aucun CGT et aucun FO et qui dès son arrivée a proposé une réorganisation dont bien entendu les sortants ne voulaient entendre parler.

L’article EXCLUSIF signé Renaud Revel relayé sur le site le JDD – EUROPE 1 débute ainsi :

« INFO JDD – La Cour des comptes a remis un prérapport aux PDG de France TV, de Radio France et de l’INA. Elle regrette l’absence de pilotage de l’instance sociale interentreprises et fustigent ses erreurs de gestion. La gestion du comité interenterprises commun à France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel est critiquée par le CSA.

C’est un document qui taille en pièces la gestion d’une structure interentreprises aux nombreux errements. 

La Cour des comptes vient de rédiger un prérapport confidentiel, que le JDD s’est procuré, sur le comité commun aux trois sociétés de l’audiovisuel public que sont France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel. Les magistrats de la Rue Cambon ont voulu regarder de plus près le fonctionnement et la gestion d’une structure (surnommée « CI ORTF ») qui gère, depuis 1974, les activités sociales et culturelles de quelque 14.000 salariés.

Transmis fin mai aux PDG des trois sociétés, ainsi qu’aux responsables du comité d’entreprise, cet audit pointe d’abord du doigt l’organisation pour le moins baroque de cette structure. Avec sept services, un bureau, un comité exécutif, une assemblée plénière, 50 permanents (auxquels viennent s’ajouter 110 « inter­mittents » en haute saison) et des cadres à tous les étages, le CI ORTF a des allures de millefeuille.

Plus insolite, le comité d’entreprise n’a pas de patron. 

Géré par un trésorier et une secrétaire, ce comité d’entreprise, au budget de 20  millions d’euros l’an passé, n’a en effet aucun pilote à sa tête. 

La Cour réclame donc une « simplification de la gouvernance » et « la nomination d’un directeur général » car, écrit-elle, « ce système ne garantit pas un mode de fonctionnement optimisé au regard des enjeux ».

La masse salariale qui a augmenté à un rythme élevé ces dernières années (+ 15 %)interpelle également les magistrats, critique à l’égard des dépenses de personnel qui représente 41 % du budget total du comité d’entreprise.

 Mêmes observations côté salaires : la rémunération moyenne des permanents revalorisée de 21 % depuis 2013 s’élève à 3835 €.

C’est-à-dire un montant supérieur à près de 30 % à la moyenne française ainsi qu’au barème de la fonction publique, souligne ce document… »

Autrement dit, alors que l’inflation pour la période visée de 2009 à 2014 ne dépassait pas 7%, la joyeuse équipe du CI ORT avait fait de la chanson de Brassens « Les copains d’abord »  sa devise en s’augmentant comme le dit la Cour de + 15 %.

Il ne fait guère de doute que les 14.000 salariés des entreprises concernées France Télévisions, Radio France et l’INA  en lisant l’article qui en dit long sur les pratiques, ne fassent jamais plus confiance ni à la CGT, ni à FO pour gérer leurs activités sociales et culturelles  à venir!

 

source: site du snrt cgt ftv

Intermittents, CDD, pigistes, cachetiers : élections piège à jours

Si vous êtes une ou un salarié non-permanent à France Télévisions, prenez bien soin de compter vous-même le nombre de jours que la Direction vous attribue avant le prochain vote car il est souvent faux. Ne vous découragez pas, comptez et votez.

En vue des prochaines élections professionnelles, la Direction doit publier les listes électorales. Ces listes précisent qui est autorisé à voter. Concernant les non-permanents, CDD, Intermittents, pigistes, cachetiers, un protocole pré-électoral définit le nombre de jours minimal nécessaire pour leur accès au scrutin.

Pour les élections 2018, une ou un salarié non-permanent doit cumuler 60 jours de travail dans les 12 derniers mois. Les conditions pour être élu sont encore plus restrictives puisque là, un non-permanent doit totaliser au moins 260 jours sur les trois dernières années dont 90 jours dans les 12 derniers mois. Le décompte de vos jours, calculé par la DRH, comporte souvent des erreurs, en votre défaveur.

Mais surtout, petit coup en douce, la Direction n’a trouvé rien de mieux pour réduire ce nombre de jours que de les séparer par site. En clair, un Intermittent qui cumule 280 jours à France TV sur plusieurs sites différents et sur 3 ans, devrait pouvoir être électeur et même candidat mais la Direction ne fera apparaitre que ses jours sur le site où il travaille le plus. Par exemple seulement 100 jours au siège. Si le décompte vous attribue moins de 60 jours la dernière année vous ne pouvez ni voter, ni être candidat. Même si vous avez travaillé beaucoup pour France TV !
Un comble, un tri sélectif des précaires, main d’oeuvre et talents indispensables pourtant au bon fonctionnement de France Télé.

Tout ceci n’est pas encourageant pour voter et pour briguer des fonctions d’élu. Et pourtant la Direction a trouvé des organisations syndicales pour signer cela… Pas l’UNSA France TV en tout cas et pas non plus la CGC.

Donc, recomptez bien vous-même vos jours travaillés et signalez nous les éventuelles erreurs que vous constatez, elles peuvent fausser le scrutin.
Dans la période que nous nous apprêtons à traverser, les CDD, cachetiers, intermittents, pigistes seront encore la variable comptable d’ajustement. Il est primordial de vous faire entendre et de peser dans la désormais seule instance représentative du personnel, le CSE.

Faites-vous connaitre, comptez-vous, contactez-nous – UNSA-SRCTA France TV à l’adresse suivante : SyndicatSRCTA@francetv.fr – CGC à l’adresse suivante : Cgcgroupe@francetv.fr

CGC UNSA Intermittents CDD pigistes cachetiers

France Télévisions: l’insupportable mépris des précaires.

0,5 % d’augmentation salariale sur 3 ans (soit 0,16% par an) avec effet à octobre 2018 pour la revalorisation des grilles minimales de salaire des salariés sous contrat à durée déterminée d’usage dans le secteur de la télévision, annonce le représentant de France Télévisions lors de la réunion sur les salaires intervenue ce mercredi 5 septembre 2018.

0,5 % c’est donc l’aumône que France Télévisions déclare proposer – faisant un effort à 0,7% (à prendre ou à laisser) si et seulement si l’accord salarial est signé mais qu’elle déclare appliquer unilatéralement, dans le cas contraire. 

Attention, il ne s’agit même pas d’une augmentation de salaires, NONmais d’augmenter seulement de 0,5% le salaire en-dessous duquel les entreprises ne peuvent embaucher puisque cet accord est un accord national étendu qui s’applique à tous.

Pour info sur ces 3 dernières années à zéro l’inflation a été de 3,5%.   

La CGC signataire du texte depuis décembre 2006  comme la CFTC et FO – la CFDT ayant annoncé avoir retiré sa signature – a évidemment quitté la séance en déclarant qu’elle ne participerait pas à cette invraisemblable provocation de France Télévisions et ne reviendrait que lorsque le collège des employeurs se sera mis d’accord. 

En effet, il faut souligner que TF1 ainsi que  les autres entreprises de télévision du Privé ne sont heureusement pas sur cette indécente positionc’est d’ailleurs tout à leur honneur.

Tout ça serait donc la faute à Emmanuel Macron et à son gouvernement qui pressure la télévision publique avec les millions d’économies demandées dont Delphine Ernotte affirmait pourtant  qu’elles étaient faisables ! 

Il faut faire des économies à tous les niveaux le groupe …on en fait partout prétend le groupe ! 

Autrement dit, si depuis 2015 date de la dernière négociation sur les salaires (NAO) pourtant légalement obligatoire chaque année, France Télévisions n’a rien donné…elle va quasiment continuer que ça plaise ou pas !

 

 

 

Disparition de France Ô, France 4 (France 5 selon la Presse) et peut-être même des Premières…Enterrements en «bonne» et dues formes sur fond de silences assourdissants.

 

 « Tout va bien… je vais bien ! » ironisait au début de son sketch Dany Boon…

C’est en substance ce que Delphine Ernotte venue présenter ses condoléances en relative catimini aux quelques dizaines de membres du personnel de France Ô et du site de Malakoff quelques minutes après l’officialisation de l’enterrement de la chaine des outre-mer, est allée dire ! Des condoléances d’une rare violence ! Des personnels sous le choc, percutés de plein fouet par une « simple annonce à l’AFP » d’un gouvernement pris le même jour dans un maelström politique d’une rare ampleur… (Que que dire et penser de la prestation une nouvelle fois hallucinante de la ministre de la culture Francoise Nyssen venue défendre la réforme devant le Sénat et qui a été incapable, une fois de plus, de lire un texte écrit par d’autres et surtout d’être synthétique…au point qu’elle s’est vue couper le micro par le président du Sénat (Gérard Larcher himself !) avant d’avoir finie sa diatribe…)

Des personnels convoqués à la hâte – 8 minutes montre en main – et rassemblés juste avant l’intervention de Delphine Ernotte  dans un atrium où manquait – comme par hasard – la plupart des responsables syndicaux et représentants des personnels »… (loin de moi les trublions !) Tout ça pour leur annoncer « la mort OFFICIELLE ce soir même de France Ô »…

« Rassurez-vous », a –t-elle eu le cynisme d’ajouter «  on a jusqu’à 2020 pour la fermer définitivement »… la chaîne probablement mais peut-être aussi nos grandes  bouches par la même occasion. « Ne vous plaignez pas trop, vous n’êtes pas les seuls. Il y a aussi France 4 ! » (sic !) (Et bientôt France 5 si l’on en croit le Figaro du jour !) a-t-elle cru devoir enchérir. Hallucinant. (En revanche avant l’intervention de Delphine Ernotte  – NDLR- : pas touche à Franceinfo : ! »).

Bien nous, nous n’allons pas le fermer. Le SNPCA-CGC vous annonce dès aujourd’hui que les chaines 1ere ne seront pas en reste. Il n’y a qu’à BIEN lire le rapport de la Commission du Ministère de la Culture sur l’audiovisuel public…

Face à des personnels « uppercutés », Delphine Ernotte n’a guère eu d’état d’âme pour leur annoncer qu’ils n’avaient rien à craindre pour leur emploi car « le numérique va nous demander beaucoup de travail ! »… Sauf que le numérique reste une grande inconnue avec en plus l’épée de Damoclès des quelques 200 millions d’économies à réaliser d’ici 2022 – une demande officialisée ce jeudi par le gouvernement… Autant dire que le site de Malakoff où se fabrique France Ô n’en a pas fini avec les cures d’amaigrissement… voire de suppressions d’emplois purement et simplement !

« Les jeunes, les jeunes, les jeunes » a-t-elle martelé. « Il faut changer le paradigme (un mot bien trop à la mode désormais !) et s’adresser aux jeunes désormais. Les usages ont changé et il faut que l’on s’y adapte : les smartphones, les tablettes, les ordinateurs »en oubliant complètement que la plupart des personnes qui regardent France Ô aujourd’hui sur la TNT ne sont pas en capacité ou n’ont pas envie de regarder des programmes sur de petits écrans, tant dans l’Hexagone qu’en Outre-mer.

Quelques courageux n’ont d’ailleurs pas hésité à la contredire et de rétorquer que la Coupe du Monde de football qui vient de se terminer n’a jamais fait autant d’audience qu’en télévision… devant le grand écran justement ! Comme quoi, lorsque les programmes sont faits en conséquence, la TV (de papa – NDLR !) : ça marche ! Les jeunes ne regarderont de toute façon pas, un match, une compétition de sport, un concert ou un documentaire sur un écran minuscule…

Que dire aussi et que penser de l’absence totale de mots et de paroles à l’adresse des outre-mer et des ultramarins privés dès lors d’un de leurs canaux d’information et de transmission, de celle qui venue d’Orange les a déjà condamnés ?!

Ce n’est d’ailleurs  pas la « tarte à la crème » d’un saupoudrage d’outre-mer sur France 2 et France 3 qui les contenteront avec l’augmentation de leur visibilité sur le Service public de l’audiovisuel

Pas un mot non plus sur le travail réalisé, sur les succès de la chaîne même si certains  reconnaissent qu’il y avait fort à faire pour changer France Ô… [Mais avant de nécessairement Changer France Ô, encore eût-il fallu d’abord et avant tout Sauver France Ô ! NDLR]  Trop tard !? Sauf à ce que le politique ou la Politique s’en (re)mêle. Le futur le dira !

Quelques minutes et puis elle s’en est allée, peut-être narguer les collaborateurs de France 4 condamnés eux-aussi !… A peine quelques réponses évasives aux quelques interpellations des salariés et elle n’a pas fait de vieux os à Malakoff. Elle  s’est empressée de repartir dans ses pénates parisiennes – sans un mot de compassion et de soutien aux personnels – laissant coi le patron du Pôle outremer Walles Kotra au bord des larmes, particulièrement ému et scotché par l’annonce du jour.

Nombreux sont ceux qui ont alors compris ce leur collègues d’Orange allant pour certains jusqu’à se suicider, avaient pu vivre il y a quelques années. On ne change pas une recette qui a marché se sont-ils  aux mêmes maux, les mêmes résultats… la mort annoncée de France Ô a du reste fait exploser les RPS – les risques psycho-sociaux – au sein du site de Malakoff.

Nul doute que le mépris dont les salariés du site font l’objet de la part cde celle  venue enterrer une chaine sans aucune forme de respect et de reconnaissance du travail accompli, aura pour effet de faire exploser ces malheureux RPS… avec toutes les conséquences induites !

Les salariés s’ils sont à terre, ne sont pas pour autant surpris de l’annonce Nysseno-ernotienne. Quelques mots prononcés à la va-vite pour combien de semaines de silence auparavant ?!?… Des silences assourdissants !

Où était passée la direction de France Télévisions ? Delphine Ernotte avait disparu depuis plusieurs semaines des écrans radars (ou presque !) – hormis pour se réjouir dans un tweet et d’un selfie depuis Moscou se félicitant de la victoire des bleus (sic !) – et  ce en pleine tempête de l’audiovisuel public déclenchée par la réforme du gouvernement et alors même les rumeurs les plus folles concernant les chaines du groupe agitaient le landerneau médiatique.

Ce également, alors que le gouvernement s’apprêtait  à offrir au secteur privé une partie des bijoux de famille de France Télés se réfugiant derrière la vingtaine de pages établies de la Commission de concertation sur la réforme de l’audiovisuel public mise en place par la Ministre de la Culture Françoise Nyssen qui elle s’exprimerait au nom du Président de la République Emmanuel Macron pour sabrer une partie du groupe FTV !

Celle qui pérorait lors de la conférence de presse de Françoise Nyssen, le 4 juin dernier, pour expliquer en direct aux français (et au gouvernement !) qu’elle savait tout ce qu’il y avait à faire pour réformer son entreprise, s’était muée en interne depuis plusieurs semaines en grande muette : pas un mot aux salariés, pas un soutien aux personnels des 2 voire 3 chaines du groupe menacées de fermeture ou de relégation dans le marigot du web ! A commencer par les personnels de France 4, France Ô et depuis peu France 5. Sans oublier les équipes de l’info, des sports, de la production, des régions et d’outre-mer qui elles aussi vont sentir le vent du boulet. Rien, que’tchi, nada, walou, peau de balle, peanuts !…

« Circulez en interne : il n’y a rien à voir et surtout à entendre ! »… si ce n’est ce grand silence qui en disait long sur son managementdepuis l’été 2015 et surtout sa « capacité » à tenir la barre du navire France Télévisions de surcroit en cette période de forte tempête…

Pas de communication aux personnels pour exprimer un quelconque soutien, pas de gestes de compassion et de compréhension vis-à-vis des salariés qui doivent, eux, continuer d’œuvrer à bord d’un navire qui prend l’eau de toutes parts, pas de visite aux personnels de France 4 et encore moins à ceux de France Ô particulièrement visés (pointés du doigt !) par la réforme de l’audiovisuel public au sein de France Télévisions.  Sans doute l’éloignement du site de Malakoff par rapport au Siège de FTV !!! Un quart d’heure dans sa voiture avec chauffeur: c’était trop, beaucoup, beaucoup trop pour une celle qui avait sans doute autre-chose à faire et qui, dès l’été 2015 n’a eu de cesse de dénigrer la chaine des Outre-mer au profit des chaines 1eres dans un jeu de go hallucinant… pour soi-disant réformer les chaines régionales de France 3 !*

Et puis les outre-mer, c’est compliqué : l’éloignement, les décalages horaires, les cultures différentes, le droit local et coutumier…  A charge à son bras droit Walles Kotra en charge du Pôle outremer, pris entre le marteau et l’enclume,  de se débrouiller !

Les personnels de France Ô et du site de Malakoff qui ont déjà largement trinqué avec la disparition de l’AITV en 2014, se demandaient et se demandent plus encore aujourd’hui s’ils font encore partie de France Télévisions, (voire s’ils l’ont bien été un jour !)**…

Des mensonges, des omissions, des silences, des absences sur l’air de « diviser pour mieux régner ***», décidément une bien étrange façon de barrer le paquebot France Télévisions.

Celle qui, à son arrivée à l’Esplanade Henri de France affichait avec force sa volonté d’apporter un souffle nouveau et surtout un management nouveau à France Télévisions comme première femme à la tête du groupe audiovisuel public, démontre aujourd’hui de par ses absences à répétition et ses silences en interne, ses manquements graves à diriger cette entreprise quitte à l’emmener dans le mur  et à défaut de la faire couler. Comment Delphine Ernotte a-t-elle pu rester silencieuse tant en interne qu’en externe, face à toutes les attaques que subissent les chaines du groupe ? Comment a-t-elle pu se murer ainsi dans son bureau?  Il aurait suffi de peu de choses, comme mettre en face des yeux des décideurs politiques une autre vision des choses pour que leur regard change face à la réalité de ce qui est fait, produit, généré par toutes les chaines du groupe même si quelques angles restent perfectibles.

L’exemple venait d’en être donné tout récemment par le Collectif des salariés et l’intersyndicale de France Ô qui ses ont mobilisés pour tenter de sauver la chaine des outre-mer et, à leur demande, ont été auditionnés par des parlementaires, des élus, des téléspectateurs et la « fameuse » Commission de concertation sur l’audiovisuel public : que d’ignorance, que de fantasmes, que d’à priori sur la réalité de ce qui est produit et mis sur l’antenne du canal 19 de la TNT !

Chaque audition, chaque prise de parole des représentants des salariés ont chamboulé les politiques au point de demander au gouvernement de sursoir à sa réforme, histoire de proposer des mesures plus adéquates et plus justes avec ce qui est finalement proposé et réalisé par les équipes de France Ô en synergie avec les chaines 1ere sans mésestimer les nécessaires adaptations et améliorations à apporter à ce qui est actuellement proposé… Au final, la mobilisation n’aura pas permis de faire infléchir le gouvernement et le Président Macron qui avait, semble-t-il tout décidé avant même de consulter !

De cette mobilisation, il restera une force et une action qui n’est pas prête d’en rester là.A commencer par le livre bleu sur France Ô ou, en d’autres termes : « France Ô n’est pas un échec et nous allons vous le démontrer par les chiffres ! ».

Comme quoi, prendre la parole a du sens, aller la porter sur la place publique sert à quelque chose et porter témoignage convainc ! Il suffit juste, madame Ernotte, d’un peu de courage et d’un sentiment profond que notre travail a du sens et qu’il est fait avec passion et volonté de servir nos publics dans le cadre d’un service public.

Dès lors, les salariés de France Télévisions ne sont pas dupes : les silences de Delphine Ernotte n’ont été perçus que comme n’ayant d’autre objectif que de la protéger elle-même du coup de vent annoncé pour tenter de passer au travers en espérant que sa proximité revendiquée avec le gouvernement (et particulièrement la Ministre de la Culture Françoise Nyssen… à tu et à toi et aux discours « étonnements copiés-collés ! ») lui éviterait de devoir quitter le navire avec nombre de salariés qui eux, seront directement victimes des brèches et des voies d’eau d’un navire si mal barré, qui plus est, sans bouées de secours ni parachutes dorés ni possibilité de rebondir ailleurs comme le font si facilement tant de dirigeants d’entreprises publiques aux bilans pourtant calamiteux…

C’est une très large majorité qui considère aujourd’hui, ces silences comme du mépris :

Mépris des femmes et des hommes qui fabriquent France Télévisions !

Mépris des femmes et des hommes qui accompagnent France Télévisons !

Mépris des femmes et des hommes qui regardent France Télévisions !…

Quel bilan tirer après trois ans  au sein d’une si belle entreprise publique que les français sont loin de bouder, surtout en ce moment de Tour de France cycliste  ou d’autres évènements exceptionnels ! Comme quoi, la télé a encore de beaux jours devant elle si on lui donne et si elle se donne les moyens de faire… de la télévision et pas le sort numérique qu’une petite poignée lui prédisent !

Mais pour ce faire, point de silences !

Paris – le 20 juillet 2018

 

*Et pour cause, en arrivant à la tête de France Télévisions, Delphine Ernotte avait, entre autres misions, celle de réformer France 3, notamment en régions. Pour ce faire, elle a très vite compris qu’elle pourrait se servir des chaines 1ere outremer qui ont un volume de travail et de missions plus importantes qu’en régions France 3, de surcroit, avec des budgets moins importants. En période d’économies, le jeu était vite trouvé : en soutenant les élus ultramarins en CCE, Mme Ernotte voulait obliger de gré ou de force les équipes régionales de France 3 à se calquer sur le modèle des 1eres et de les faire passer pour des égoïstes ou de dangereux arriérés si elles n’acceptaient pas de se réformer… Monter les uns contre les autres !!! Et pour gratifier les 1eres, il fallait leur offrir un os à ronger en ces temps de forte disette. La victime étant toute trouvée : France Ô dont ses 25 millions de budget (0,86 % du budget total de FTV) pouvaient servir en partie de manne et de « récompense » pour service rendu… La belle affaire !

 

** A propos des outre-mer, justement, comment oublier les mensonges éhontés de Mme Ernotte au cours du CCE de décembre 2017 quand elle osa dire droit dans les yeux aux élus ultramarins qui l’interpellaient sur ses engagements à faire passer les chaines 1ere en HD sur la TNT locale : « Je ne vous ai jamais promis la HD outremer ! »… Les élus de lui ressortir alors le procès-verbal du CCE de mars 2017 avant de se lever et de lui claquer la porte de l’Instance, écœurés par tant de bobards.

 

*** Les femmes contre les hommes et les hommes contre les femmes, les blancs contre les noirs, les noirs contre les blancs, les jeunes contre les vieux, les vieux contre les jeunes, les régions contre Paris, Paris contre les régions, les 1ere contre France Ô, etc.